domingo, 30 de outubro de 2011

Les tentations d'un Ange - Chapître II



Verset lyrique, 
rencontre insolite, 
histoire sans suite, 
vie quelque part en fuite!


Le deuxième chapitre est dédie aux femmes qui m’ont inspiré quelque chose et ont laissé un registre, indélébile soit-il, sur mon cœur et dans ma tête, le disque dur et le logiciel de mon ordinateur. Je pourrais vous lasser avec tous les déboires, frénésie et haleine que les soirées et les matinées passées à la chasse de cœurs en détresse et des corps en manque m’ont suscité et provoqué. J’étais le parfait chasseur ; Il me suffisait de point ma souris et cliqué pour que le coup parte et réveil la proie. Parfois le premier était, et il avait d’autres ou il fallait insistée, car le gibier était sous la mire d’autres prédateurs ou chasseurs. Ici, comme dans la forêt, il fallait agir vite et visé juste, calibrer les mots et puis attendre l’écho des coups.

À tout seigneur tout honneur, et charité bien ordonnée commence par soi-même.

TED, l'ange qui passe, a dicté: Sagittaire, amitié, immense, passionné!

J'ai le cœur trop fragile car il ne sait pas refuser
un peu d'amour, de tendresse, ou d'amitié
J'aime quand il balance comme dans une danse
ou quand il crie comme des enfants à la recrée
Sagittaire, j'ai toujours un plaisir immense
à tout partager, plein de vie et passionné!

« TED : Qui est TED vraiment ?
TED est un internaute entre des millions, assoiffé d’amour et de tendresse ! Il se croit un être merveilleux dans son imperfection humaine, ce lui donne une excuse et lui permet de se tromper comme tout le monde, de fuir la réalité, de s’évader, de s’envoler et de faire des chutes pas possibles, surtout quand les chagrins d’amour le font pleurer comme un gamin qu’il est au fond de lui.

TED, alias LUDwig, Sérgio ou simplement Luís, est un caméléon ! Sagittaire, il est né avec un arc et une flèche et connais l’importante des mots, un atout et une arme qu’il peut jouer ou manier à tout moment, pour vous sortir de l’enfer et vous ouvrir les portes du paradis.

*

CHANTAL45 a dit: putain, sex, rose, larmes!

Voici Chantal, en réalité 35 ans, call-girl, fille de cabaret ou pub, selon ses aveux - la femme qui m’a laissé le plus de peine et un goût amer dans l’âme. On s’est parlé cinq ou dix minutes et je crois que j’ai vu et deviné tout son désarroi intérieur et mon verset a été pire qu’une flèche qui l’a atteint en plein cœur, car elle est partie tout de suite après et, malgré mes recherches, je ne l’ai jamais croisée sur le Tchat.
N’ayant jamais de ma vie rentré dans un pub, tel qu’elle me l’a fait comprendre – ou des filles satisfont les caprices ou les désirs sexuels des hommes riches, pour la plus part, mais pauvre d’amour et de vérité intérieur. Elle s’est proposée de m’initier, en me racontant sa vie et de m’aimer le temps d’une étreinte dans sa suite, avec une bouteille de champagne pour nous faire oublier les blessures de la vie.

La voyant partir, j’ai eu le réflexe de sauver les derniers mots de notre dialogue :

chantal,femme , 45 ans, Luxembourg
»

TED54 :
— Dis-moi, que fais tu au juste avec ton client dans le pub? Le connais pas ce milieu là ,mais j'aime les femmes… Écoute, ne le prends pas mal, car je te connais pas et je ne sais pas que fais-tu dans la vie, mes tes mots me disent long…Attends !

Chantal dit :
— Je ne m'occuperai que de toi, tu aimes le sexe…
— Trop même ! Voici le verset que tes mots m’ont inspiré :

Ma putain de vie tient à peu de chose
j'en ai marre du sexe et des vacarmes
j'aimerai qu'un homme m'offre une rose
et un mouchoir pour sécher mes larmes...

— Alors que me dis-tu ? T’as aimé, Chantal ? J'aime les femmes…mais je suis très exigeant! Il y a peu de tendres et câlines, humaines... Chantal, tu peux m’écrire sur teddy45_lux@hotmail.com ou ted45_lux@yahoo.fr; S’il te plaît…Chantal…

J’ai eu pitié d’elle. J’ai voulu vraiment être l’ange que les femmes disent que je suis, pour, tel un chevalier du moyen age, aller la libérer de la tour de cristal où Chantal vit piégé et renfermée, comme une esclave à qui on a enlevé le goût.de vivre pour que devienne une vraie fille de joie !
Très sincèrement, j’aimerais rencontrer Chantal pour lui sourire et laisser mes yeux pénétrer dans les siens pour aller jusqu’au fond et au bout du monde sublime de son âme ou elle recycle et cache le monde immonde que lui fait peur et lui enlève le droit au bonheur.
Où que tu sois, Chantal, je prie Dieu pour qu’il te libère et te fasse goûter aux joies et plaisirs simples et innocents de la vie sur Terre. Pour toi, douce inconnue, je cris et je prie « que les Forces du Rêve et de l’Amour te libèrent et soient avec toi à tout jamais !

Je t’aime, femme esclave d’un monde pourri, meurtrie dans ta chaire et dans ton esprit, je t’aime parce que ton âme reste propre et pure, malgré la saleté de ton corps ! Comment pourrais-je rester indifférent à tant de souffrance et à ton cri de détresse ! J’ai écouté ton SOS, mais je me suis perdu au milieu du brouillard informatique et je n’arrive pas à capter tes sensations, tes cris, tes pleures ! Ah, si j’avais des dons de voyance ! Garde espoir et ne baisse pas les bras, car ton esprit à besoin de sentir le sang que le mal fait couler dans tes veines, pour que les anti-corps de ton cœur fasse leur sale besogne. Prie, pour que le bon Dieu donne une deuxième chance ici-bas.
Merci pour le beau verset que tu m’as inspiré, sûrement un des mieux réussis de ma vie, ce qui prouve tout ce que j’ai ressentis, car t’es une vraie muse et tu sais très bien que j’ai toujours aimé les femmes, pour mois des déesses, des sirènes, des dulcinées qui me donner des idées et font mon cœur se sentir en vie et avoir envie d’amour et d’absolu !
Je t’ai aimé et je t’aimerais toujours, Chantal !

*

LINA, ma déesse, muse, princesse, reine, dulcinée, femme... j'ai prié:

Je veux embrasser la fièvre de ton corps
et écouter ta voix chuchoter tout bas
viens m’aimer et reprendre le trésor
Que j’ai amoureusement gardé pour toi !

Lina c’est la seule vraie femme de ma vie ! Celle qui compte plus que moi, que qui m’a fait rêver, qui m’attiré dans son pays, qui m’a fasciné avec le premier regard, qui m’a fulminé le cœur et avec qui j’ai décidé de bâtir mon bonheur, avoir une famille et vivre ma vie.
Lina est réellement toutes les femmes du monde à elle seule. Alors même si j’aurais le temps, touts les dictionnaires de toutes les langues du monde, n’auraient assez de mots pour que je lui dise et écrive tout ce qu’elle est pour moi et les sentiments qu’elle me suscite et mon cœur lui porte, car Lina est l’infiniment tout, et devant elle je suis simplement rien, le néant. Pourtant, je n’arrive pas à l’aimer comme elle mérite, à lui dire tout que je sens pour elle, car je suis un être égoïste et toujours en quête d’absolu.
Elle connaît mes désirs, elle lit mes pensées, elle sent mes trahisons, elle voit mes délires et a peur de me perdre un jour, mais elle continue à m’être fidèle, à me chuchoter, me câliner, à me soigner le corps et l’âme, à me pardonner mes « infidélités.» Virtuelles et à craindre qu’une réelle brise son bonheur, soit pour tout cela et beaucoup d’autres choses, je vous dis que Lina, la Brésilienne que j’ai épousée en 1981 à Rio, est la meilleure femme du monde.

J’exagère ? Non, car aucune femme aurait assez de force, assez de courage et assez de patience pour supporter et émerveiller le sagittaire idéaliste, rêveur, passionné, égoïste, volage, impatient et impossible à vivre que je suis.
Bon, s’elle le fait c’est que dois en valoir la peine ! Eh ! Lol ! Rires ! Vaniteux ! Prétentieux ! Vraiment fou moi ! Ah ! Désolé, génie aussi etc…etc…

*

JOURNÉE DE LA FEMME: 08/03/2005, pour ELLES!

Quand je dis que je t'aime,
ce n'est presque rien du tout
comparé au feu qu'entraîne
et mon cœur et le rend fou !

Si je t’offre une rose
je te mettrais la puce à oreille,
Je ne me tais pas et j’ose
Te dire : t’es une merveille !

Suzy, - la folle, - comme j’ai l’habitude de lui crier : Ganda maluca ! - qui a cru que j’étais vraiment un « ange », et toutes circonstances n’ont vu en moi que cela, à qui je vais dédier tout le chapitre les folies de Suzy, - est arrivé de bonne heure et m’a demandé si je savais quelle journée on était. J’ai répondu que je ne regardais plus la télé, dès que le Président de la République Portugaise avait décidé de dissoudre le parlement portugais, démocratiquement élu, un coup d’état démocratique, un coup mafieux légal, selon moi !

Jour mondial de la femme ! Normal, ai-je répondu, les anges n’ont pas de vraies femmes. La minute qui suit j’ai pris les clés de la voiture et je suis allé à la station service la plus proche – à Mersch, à 5 km de chez moi – et acheté un bouquet de roses rouges pour ma femme, que je lui offrit l’air gêné, car elle attendait pour le café et toast au nutella. Les versets, je les ai écris avant dix heures et envoyé où écrit à toutes les femmes que j’ai croisées dans la journée ou j’avais dans ma liste de contacts, c’est à dire une cinquantaine.

Bien sur, à toutes je posais invariablement les questions : est-ce que votre mari vous a déjà offert quelque chose aujourd’hui ? Quelqu’un vous a-t-il offert des roses ? Fait la bise ? Écrit un poème ? Quelqu’un vous a dit aujourd’hui « je t’aime. » ? Non ! Il ne vous mérite pas ! Cela s’appelle conditionner les gens, éveiller et jouer avec les sentiments. Un séducteur sait faire tout cela et peut faire tout cela avec ou sans arrière-pensées. Aux yeux des femmes, ce jour, j’ai monté d’un grade : ange et poète au cœur galant ! Je me savais attachant et attaché dans les cœurs des dames.

*

TANIA, m’a chuchoté : amour, complicité, confiance, tolérance

Cœur fragile, je ne rêve pas d’un grand amour
mais d’un peu de complicité en toute confiance,
car le bonheur est unique et rime pas toujours
Avec passion, mais avec simplicité et tolérance !

Tania, de Belgique, institutrice, 2 enfants, divorcée, a été une des femmes avec qui j’ai parlé le plus longtemps pendant une journée, car avait été opérée et avait du temps. Elle n’a jamais douté que je sois un ange. Plus elle a voulu que je sois Dieu, après que, me montrant des photos de gens de son entourage, je lui ai donné mon avis sur ce qu’elles m’inspiraient. Médusée, elle a voulu que j’analyse son regard, que je lui prévois l’avenir, mais j’ai toujours ce jeu là, car je ne pouvais en abuser et devenir un charlatan, un escroc d’âmes sensibles.
Cependant, un jour elle a tellement insisté pour que je lui dise ce que je pensais, que je lui ai demandé s’il elle avait jusqu’à ses arrière-grands-parents des fous dans la famille, car – je pouvais me tromper et je me trompais sûrement – je voyais de la folie dans son regard. Sur le champs elle m’a dit que non, mais quelques jours plus tard elle a admis que peut-être…
Tania « la Tite chinoise », avait vécu dans sa jeunesse une passion platonique la marquera à vie ! Elle ne s’en sortira pas tant qu’elle ne trouvera un homme qui sache l’aimer davantage pour son âme.

*

MEGGY, la timide, m'a fait écrire:

Meg, m'est tombée du ciel
comme la pluie en plein orage.
son cœur crachait du fiel
pour mieux tourner la page!

J’ai croise Meg le soir de son chagrin d’amour et ce fut très facile devenir son ange-gardien pendant quelques week-ends, car elle ne Tchatchait que les fins de semaines. Meg n’a jamais accepté de me parlé sur Msn. Meg et moi avions un point commun : La région de Cascais, la riviera lusitanienne, où bon nombre de têtes couronnées se sont exilées dans les années sombres de l’Europe du XX ème siècle, celui qui a fait anéantir l’humanité avec ses 2 guerres mondiales et les virus du fascisme, du nazisme fasciste et du communiste, responsables pour des millions de morts en moins de cinquante ans ! Ces trois dictatures ont tué à elles seules en Europe plus d’un million de morts par an, tenant compte de leurs années de vie.
Ayant me retiré des Tchat, je n’ai plus rencontré ou croisé Meg, qui devait me ramener des photos de la « boa do inferno » - bouche de l’enfer -, ex-libres de Cascais, mais elles ne me sont jamais parvenues. Je ne sais même pas si elle est encore en vie.

*

Espoir 472, a choisi: valse, fleur, cœur, bonheur,

Espoir déçu, espoir perdu et retrouvé
car ma vie c'est un tango, une valse,
et un perpétuel voyage insensé
Parfois je me sens une fleur fanée
mais l'Espoir revient et l'amour
reprend touts les droits de mon cœur
car l’Espoir c'est le début du bonheur!

C’est Yvelise, femme, la quarantaine, française, marchande de vins qui m’inspira l’Espoir. Je crois que j’ai cerné sa vie. On s’est parlé deux ou trois fois très légèrement et nous ne nous sommes pas revus jamais. J’ai eu l’impression qu’elle menait une vie tout à fait banale, sans heurs et sans faire des vagues. Elle m’a paru calme, douce, sensible et épanouie, donc, l’ange que j’étais déjà n’a pas eu à intervenir et s’est effacé comme il était rentré !

*

MAGALI, a soufflé: brun, timidité, chocolat, vie!

Derrière mon doux et brun regard
l'essaye de cacher ma timidité
mais dans mon cœur chocolat
je garde mon jardin secret
et fait du travail une thérapie
pour mieux protéger ma vie...

Magali, m’est apparue sous le pseudo de, latitude, femme , 37 ans, Belgique , employée de bureau, quelque part en Belgique, célibataire, mais fortement marqué par des chagrins d’amour et des concubinages ratés. À l’époque, elle avait un confident qui la fascinait, mais lui faisait peur, il était prof de l’université ! Elle a voulu que je devine si le monsieur en question serait vraiment sincère, car elle croyait qu’il était un Docteur Jekill et un Mister Hyde…

Voici le dialogue que nous avons eu à ce sujet :

TED : cœur fragile !
— Désolé, je ne peux pas juger une personne, ni émettre un avis sur un sujet si délicat et sensible, du fort intérieur de chacun. Si je le voyais, si je pouvais toucher sa main, la serrer, et le regarder je saurai te dire l’impression qu’il m’aurait faite. Pas ainsi ! T'as sa photo à lui?
— Je n’ai rien du tout... Moi je crois juste qu'il ne faille plus aimer et qu'il s'est construit une carapace impénétrable et c'est justement cette carapace que je voudrais pénétrer...
— Attends ! Pas la peine qu’essayer de pénétrer dans la carapace si l'extérieur te dit de t'éloigner de lui! Tu le sentiras, tu iras plus loin, sinon pas la peine de vouloir découvrir quelque chose que te fera encore plus de mal: Laisse ton cœur te parler et te guider.
— Le mal je m'en fous... je veux savoir qu’il est vraiment... car je suis sûre qu'il est malheureux. Je sais que tu peux difficilement mais c'est très gentil de m'avoir écoutée...
— Oui! Alors il ne faut pas confondre pitié et amitié ou amour! Sur la pitié tu ne construis rien sur et valable!
Latitude :
— Ma trop grande gentillesse m'a souvent joué des tours... tu veux juste que je l'oublie... mais là il aura gagné, c'est ce qu'il voulait me faire fuir sans que ce soit lui qui coupe le contact...
— Dans la vie il ne s'agit pas de perdre ou de gagner: un guerrier de lumière sait quand il doit abandonner ou perdre une bataille ou laisser la victoire à un autre car il veut progresser, atteindre son but: je crois que tu veux souffrir pour avoir raison. Tu veux trouver des pierres sur le chemin de ton bonheur... et quand tu ne les trouves pas, tu vas les chercher pour avoir une raison pour ta chute probable. Moi je libère, j'oublie tout que ne me fais pas mieux être humain et me rend plus heureux ; je ne cherche pas des difficultés ; je suis curieux, mais quand je me sens mal, je change de trajectoire pour ne pas le ressentir à nouveau: T’es tenté par l'interdit: L’abîme t'attire et tu veux trouver le paradis dans en te forgeant un enfer…où brûler ton âme en cas de malheur. Allez, positive, Magali !
— Ok, ciao ! »
J’ai encore parlé avec elle quelque fois et puis je l’ai perdue. A-t-elle rencontré son Dr Jekill ou son Mister Hyde ? Je ne les aurai peut-être jamais.

*

CELESTE, la pianiste m'a inspiré:

C'est arrivé comme un orage
elle n'était qu'une Idée Folle
Loin de moi, juste une page
enchantée, mais aussi drôle
sensuelle et simplement sage,
telle que dans un jeu de rôles...
Insensé archer sans attelage
n'ayant pas peur des trolls
embarqua juste son courage...

Idée Folle, un roman sans paroles, tel était le nick de cette veuve, la quarantaine joyeuse, pianiste de son état et femme qui ne s’interdisait pas un bon plaisir, un bon amant, une bonne orgie, car elle n’avait de comptes à rendre à personne. Libre et sans complexes. Femme épanouie qui se méfiait des mariés comme de la peste. J’ai passé des bons moments avec elle, à parler de tout sans la moindre gêne. Je me souviens que ma réplique fut la suivante :
« Donne-moi une heure ou un jour et laisser n’asseoir devant toi, pour te regarder et te sourire en silence et tu verras le roman sans paroles que mon regard et mon désir écriront dans ton âme et dans ton corps. Un roman sans paroles, sans gestes, sans attouchements, sans points finals ou virgules, mais qui te fera découvrir un monde insensé de plaisir… »
Céleste a été fascinée, mais j’étais marié pour plonger dans sa piscine et finir la nuit au lit.
Un jour je lui au demandé de ma composer une chanson, dont je serais le parolier. Pour sa vie. Je lui ai même écrit ces versets.

MÉLODYE, chanson pour une pianiste...

J'ai dans le cœur une Mélodye,
le bonheur pour qui je vis,
J'ai dans le corps la mélodie
qui a sellé le sort de ma vie...

Pour elle je donnerai mon âme
je serai tout-feu, tout-flamme
Pour elle je serai une guerrière
ou tout simplement une mère...

Mélodye d'amour et de passion,
pour qui j'ai perdit la raison,
Mélodye ma fille, mon orgueil,
mon espoir, mon rayon de soleil...

Céleste était ma seule confidente sur Yahoo, mais j’ai décidé de supprimer cette ligne là. Comme elle ne m’a pas écrit aucun message, j’ai décidé de me effacer de sa vie, car il y a temps pour tout : pour s’enchanter comme pour se morfondre et ça je ne veux pas. Alors, vole papillon vole, et pose-toi sur celui qui tu voudras.

*

SANDRINE m'a demandé: vie, renaissance, amour, bonheur!

La vie est une perpétuelle renaissance
l'amour un éternel recommencement
le bonheur est plus fragile qu'on pense
il faut l'arroser chaque jour patiemment!

Sandrine c’est une rencontre de Msn. Elle était Stella, 32 ans, des rondeurs, tout ce qu’il faut là où il faut, s’en vantait-elle dans son profil, où apparaissait sa photo : Un visage rond au regard ensorcelant. Je lui ai lancé une flèche et elle me l’a rendue.
Sandrine est la preuve que le monde est petit que tu qui se fait se sait trop ou tard. Stella arrive chez moi le vendredi soir et on est devenu complice tout de suit. Pas de coup de foudre, mas un émerveillement mutuel, car nos propos étaient fluides et attachants. J’ai passé une heure avec Stella et Sandrine est réapparue le samedi matin pour une heure. Par hasard, dimanche je devais faire visiter un appartement à une fille dans la rue Adolphe Fischer. Je m’y suis rendu et, comme à mon habitude, je l’ai accueillis en bas de l’immeuble avec un grand sourire, malgré la présence d’une dame que j’ai supposé être sa mère. Les propriétaires de l’appartement étaient un couple de français : lui, Jean Claude, figurant dans des films célèbres, tels que d’Artagnan, aux côtés d’acteurs de renommée mondiale et stars de box office américain ; elle, Denise, peintre à ses heures, très sympathique, avec qui le courant empathique est, passé dans le premier regard.
Monsieur m’avait demandé le mardi précédent pourquoi je n’allais plus chez lui avec des clients, car son appartement ne trouvait pas preneur. Je lui ai répondu qu’il ne m’avait pas signé un mandat de vente et qu’il avait déjà beaucoup d’agences sur l’affaire, ce qui – à mon avis, comme je lui avais dit le premier jour – était très préjudiciel, car seuls les mauvais produits ont besoin de trop de publicité et de beaucoup de représentants. Il était méfiant et un peu négatif ! Donc, je m’éloignais. Toutefois, je lui ai promis de revenir, puisqu’il s’était séparé des autres agences, car – m’a-t-il avoué – ils ne savent pas vendre. Ils ne sont pas comme vous. Evidemment j’en ai été ravi et sorti très flatté.
Dimanche matin, 11 heures, il est venu m’ouvrir et nous sommes montés touts les deux avec mère et fille dans l’ascenseur, malgré l’espace exigu de celui-là. Comme toujours j’ai salué madame, en lui serrant la main chaude et douce et en lui envoyant un joli sourire. J’ai pris en charge les dames et après visité l’appartement, j’ai demandé à monsieur de nous montrer le grenier et la cave.
Normalement, la visite devrait se terminer là, mais j’ai regardé la demoiselle et je lui ai demandé si elle voulait revoir l’appartement. Elle répondit oui et nous prîmes le lift à nouveau jusqu’au troisième étage. En rentrant dans le hall, la fille a découvert la photo de monsieur et nous a avoué que son visage lui rappelait quelque chose, un acteur… Elle avait maquillé Jean Claude lors du tournage d’un filme. Ah ! Fis-je ! Vous travaillé dans le cinéma ? J’ai vendu un appartement à fille qui travaillait pour une société de production. Elle s’appelle Claudine ! Ah ! Clo !!! Firent-ils à l’unisson. Elle va se marier ! Denise écoutait et puis se tourna vers moi, tout heureuse
— Vous avez parlé hier à Madame Bartolluci !
— Sûrement pas, Madame ! Je ne connais pas une telle personne.
— Mais si, à Sandrine, c’est ma fille ! Elle m’a dit qu’elle vous lui aviez parlé…
— Alors ça ! J’ai de la chance que je ne sois pas un salaud, sinon je serais mort sans savoir pourquoi ! – j’ai rigolé en souriant à tout le monde.
Après que les visiteuses étaient parties, Denise m’a demandé intriguée :
— Comment faites-vous pour être aussi dynamique et souriant. Monsieur Macedo ?
— C’est simple, Madame, j’ai depuis toujours deux mondes dans ma tête : un réel et un virtuel. Un sert à me rendre les bonnes choses de la vie et l’autre sert à recycler les mauvais coups, les chagrins, les tristesses, tout ce qui ne doit pas être montré aux gens, qui n’ont rien à foutre de mes problèmes, car seul moi je peux les résoudre et recycler pour les remettre dans le circuit du bonheur et les faire partager aux gens.
— Ça alors, vous en savez des choses !
— Et plus j’apprends, plus je me rends compte de mon ignorance, mais plus grande est ma soif de savoir.
— Si vous parlez a Sandrine, aidez-là à regarder le monde, Monsieur Macedo ; - me demanda le père, le regard triste.
— C’est pour cela que se perds mon temps sur Internet, car au fond de moi je sais que je peux aider des gens à s’en sortir. Vous savez, je suis très égoïste et calculateur : je capitalise pour le royaume des Cieux !
— Je savais que vous étiez différent ! – m’a dit l’acteur en me disant au revoir sur le palier.
J’ai fini par rencontrer Sandrine, car elle a voulu que je l’aide à vendre sa maison : elle divorçait. Malheureusement, je ne suis arrivé à l’en dissuader. Je l’ai même invitée à déjeuner le jour où elle me donna rendez-vous pour expertiser sa maison, mission que j’ai accompli en véritable professionnel. En sortant de sa maison, j’avais compris plus sur un coup d’œil qu’en 5 heures de Msn. Eternité virtuelle ne vaut pas une seconde réelle.
Le soir même, Sandrine a fait la connaissance d’un autre confident et pour lui elle était déjà prête le lendemain à faire une folie. Là je me suis fâché et dit mes quatre vérités. Je suis toujours bien avec elle, mais je ne confonds jamais loisirs et travail. Je veux être meilleur en tout ce que je fais et je fais tout pour que ma conscience se couche préparée pour le jugement final.

*


NELI, a justiceira, inspirou-me:

Trago o meu coração dolorido
e não sei se o deixe ir mais além
Ando para aqui meio perdido
sem saber se ela me quer bem...

J’ai rencontré Manuela – Neli – un samedi soir, je crois. Elle se présentait comme femme la trentaine, et je l’ai accrochée par hasard. Je n’avais pas trouvée aucune intéressante ce jour-là, et j’en avais marre des « connasses » méfiantes et croqueuses d’hommes de l’après-midi, dont une belge d’origine italienne qui se morfondait dans sont bureau et m’a épinglée en me disant je suis seule les cuises ouvertes et j’ai envie de sexe. Fais-moi l’amour ! L’amour ? La baise ! Oui, baise-moi, s’il te plaît, me demanda-t-elle. Après l’avoir bien située, lieu, environnement, vêtements, je lui ai fait l’amour, pas le sexe, comme elle voulait.
Elle se résignait à des oui, encore, plus fort, continue, hum…jusqu’à ce la jouissance lui mouille le string noir et le siège cuir. À la fin elle m’a demandé si j’avais pas une photo du pénis qui l’avait enfoncée et, ayant une, le l’ai envoyée et attendu sa réponse : il est beau, plus jeune et donne envie de le sucer et croquer vraiment. Alors si ça te chante, ai-je dit, prends le avec et en fait un usage tant de fois que tu voudras. Dommage que tu ne me renvois l’ascenseur et m’offres ta chatte, comme promis ! Ah, les menteuses ! Je me suis toujours fait avoir par elles.

J’étais donc très déçu, lors que j’ai cliqué sur Manuela ! Dès les premiers mots j’ai sentis qu’elle avait un cœur pur et était profondément triste et désabusée. En moins de vingt minutes, elle à reçu une trentaine de versets et vu mes photos. On s’est quittés très brusquement sans savoir pourquoi. Le lendemain, vers 21 heures, elle a pointé chez moi, en me disant c’est moi Manuela, mais étais tellement pris par sept femmes que je lui ai envoyé la mauvaise réponse. Au faite elle a reçu une « bronca » à la place de la bise que je voulais lui donner et qu’elle accepterait uniquement sur la joue. Elle est partie tout de suite me laissant le cœur serré, car j’aimerais tant la découvrir. Huit jours plus tard elle est revenue et je lui ai demandé pardon, en lui expliquant le malentendu. Elle a sourit et me dit que toute façon, elle n’avait le droit de m’embêter.

Neli, c’est une juriste, la trentaine, mariée à un « bandit ». C’est le not qu’elle a employé quelques jours plus tard. Cette nuit-là, les enfants étaient au lit et le mari jouait avec un copain, donc elle a pu m’en parler plus longuement. Elle m’a montré ses photos. Une gamine au regard tendre, enivrant et vide. La désillusion était évidente. Si elle aurait le courage de vivre sa vie et d’affronté les interdits de la société, elle aurait divorcé depuis longtemps. Son couple tient parce qu’elle s’efface et endure, elle la juriste est encore plus esclave que n‘importe quelle femme du tiers monde.
J’écris régulièrement à Neli, mais on se parle très rarement et très pudiquement. Elle aime aussi le Brésil comme moi, elle me paraît très sincère et pudique et est une femme à qui j’aurais pas le courage de dire non, le cas où, comme tant d’autres, elle me voudrait m’avoir dans ses bras, car elle sait attendre, sait souffrir, sait aimer un homme, même si elle donne sont corps à un bandit qui ne la mérite pas. Cependant, il a en lui un atout pour elle majeur : il est le père de ses enfants.
Pour elle, j’ai avoué :

J’ai envie de te parler d’amour
Depuis que je te sais de retour
Car on ne sait jamais l’heure
Que la passion frappe le cœur
Hier tu n’étais qu’un souvenir
Aujourd’hui tu me fais souffrir

Sans me demander pourquoi
mon âme s’est mis à t’aimer
Et je sens mon cœur qui bat
Pour me rappeler ma fragilité
En écoutant ton nom Manuela
Je redeviens un jeune premier

*

LADY STAR, - Stella, MILADY, a primeira, inspirou-me:

Senhora do meu tempo,
porque do coração já tenho,
és o tear do pensamento
onde me perco e emaranho!

Comme je l’ai déjà dit, ce verset est le premier que j’ai écrit et fut dédié à la femme qui m’initia sur le Web, Stella, lady star. C’est à elle que j’ai montré ma vie en photos la première et offert mes romans. Je lui ai parlé trois ou quatre fois et je me la suis interdit, respectant le souhait de ma femme. Très sympa, Stella restera toujours comme une amie et un beau souvenir. Dès le début, je lui ai dit que on me pourrait pas devenir rien d’autre que des amis, car la fumée me gêne trop et m’empêcherait d’aller au fond de moi-même pour la séduire.
Je sais où elle travaille et je lui lance un bonjour et un salut, quand je vais en ville et je passe devant son adresse. Merci, longue vie et que les forces du rêve et de l’amour soient avec toi à tout jamais. Á toi, Stella, j’avoue ceci : la photo de ta jeunesse a déclenché- comme je t’ai dit – un TSUNAMI salutaire qui à revitalisé mon couple et mon bonheur. Voilà, t’as été mise sur mon chemin pour quelque chose : t’as accompli ta mission à la perfection ! Que Dieu te fasse croiser ton prince charmant ou simplement l’homme dont tu rêves et sens le besoin ! Quand tout sera fini, je t’inviterais à déjeuner avec ma femme et, je croise les doigts, l’homme de ton épanouissement. On pourra finir la soirée dans une discothèque, comme j’aimais le temps du Byblos ! Au revoir, Stella !

*

Suzukinha 74 : 31 anos, professora,” pestinha ! «

Un samedi, en ayant marre du Tchat, j’ai changé de tactique et je suis parti à la chasse sur Msn Rencontres, où j’ai été séduit par un regard de tigresse. Après un échange de compliments, j’ai demandé au prof d’analyser mes poèmes et pour cela que lui est soumis celui-ci:

No vulcão plácido
da tua tácita plumagem vaginal
soltei meu cavalo vadio
em gélido e gemebundo gemido
viagem sensual
de amor a arder de febre
fagulhas eróticas
de um sonho sensual
em snobismo de mensagem paradoxal...
TED54 :
— Suzuki…
suzukizinha_74
et bien .. ; estou sem palavras !

— POIS AGORA AVALIE-ME num poema nada convencional em português...

Na sintomática sinuosidade
dos seus seios em sequestro
sibilei este sibilino silogismo em sigilo
sensual tatuagem de um talismã asceta
a singrar na sinistra sinfonia sexual
do gineceu sussurrante
quando na doce e suave senda vaginal
em síncope esvaziei
a hipertensa seiva seminal
lupanar virgem da apologia poeta
a vaguear pelo tédio áscio
deste coração imoralmente pateta...

Pela penumbra diluída no cálido luar
de Agosto em fulgor
deslizam nostálgicas palavras de amor
gestos suaves a narcotizar graves clamores
de um erotismo plebeu
obcecado pelo hímen ferido do ardour
perdido tentar desflorar o teu gineceu...

suzukizinha_74
— Faz-me lembrar Pablo Neruda

TED54:
— Eu posso surpreender-te um pouco mais se permitires: escolhe 4 palavras em francês e verás
suzukizinha_74 :
— Cœur, danse, plaisir, santé…
— Attends, Suzuki ! Ça peut donner ceci :

J'ai le coeur fragile car il ne sait pas refuser
un peu d'amour, de tendresse ou d'amitié
J'aime quand il balance comme une danse
ou il crie comme des enfants à la recrée
Sagittaire, j'ai toujours un plaisir immense
à tout partager, pleine de vie et de santé...

suzukizinha_74 :

TED54 :
— Agora em francês, algo que eu escrevi quando tinha 21 anos e traduzi depois ; et tout a changé!

Et tout a changé

Non, non je nais pas pourquoi, les pavés du boulevard étaient terriblement noirs, noirs, noirs dans ma mémoire ! Les murs de la villa se taisaient placidement pour m’impressionner et hanter ma terreur

Tout autour de moi, le monde des parasites pivotait sur les trottoirs et celui des toxicomanes semblait végéter et hiberner dans les labyrinthes de la rêverie inachevée ! Le peuple, lui, n’était qu’un jouet amorphe, sans vie, sans couleur ni envie, mais plein de poésie .

Du milieu de la pénombre ailée, coagulée sur la chaussée, sortit l’épitaphe d’une vie gelée et engloutie par la peur et puis, tout à coup, un regard morbide et nu, un adieu follement bref, un silence filtré et vide, un mot inintelligible, un geste qui s’enfui tout nu dans la suer froide su temps, une caresse trop sensible et une bise…, rien de plus et tout a changé! Tout ? Vraiment tout ?

— Suzuki ? Por favor, responde ! Allez ! Não tenhas medo !

suzukizinha_74,femme , 31 ans, Luxembourg
« Ce Utilisateur n'est plus connecté »

Après l’avoir perdu, j’ai encore essayé de parler avec Carla R., mais sans succès. Cependant, quelques jours plus tard, elle m’a envoyé une invitation pour faire parti de sa liste d’amis. Ne sachant pas trop de quoi s’agitai-il, je lui ai écrit un mail. Comme la réponse n’est pas venue, je n’ai jamais accepté son invitation !
Je me demande toujours pourquoi beaucoup de femmes, épatées et visiblement contentes, m’on quitté brusquement pour ne plus revenir. Trop réel ? Trop transparent ? Trop impatient ? Va-t-on comprendre le cœur d’une femme dans ce monde virtuel !

*

NINA, hommage à l'infirmière vaillante!

Elle est venue comme une étoile
pour guider mon cœur solitaire
mais j'en ai découvert un voile
qui la retenait sous son mystère ?
Quand Nina m'a avoué que la bougie
de sa vie était presque finie
mon cœur s'est affolé à tort,
en la croyant condamnée à mort...

Nina est une galicienne qui vit en Suisse. Elle est infirmière et souffre d’une maladie dégénérative. C’est une des rares femmes avec qui je n’ose pas rentrer dans son monde. Elle m’inspire admiration pour son courage. Pendant des mois j’ai cru qu’elle n’avait pas d’amoureux virtuel. Un poème que j’ai écrit pour elle m’a, toutefois, mis la puce à l’oreille. Son ami était jaloux, car il savait pas dire des choses comme moi. Il y a quelques jours, elle m’a contacté pour me dire qu’elle avait peur pour son mariage, car elle était amoureuse et se sentait revivre avec son amant, à qui elle se donne 3 ou 4 fois par semaine.
Voici le poème qui a réveillé la jalousie de son amoureux, un homme qui ne sait pas exprimer ses sentiments par paroles, mais aura sûrement d’autres arguments.

Son regard a allumé mon cœur
Comme une femme sait le faire !
Je l'ai désirée avec mon ardeur
, mais elle m'a prié de me taire

Pour Marisa je me suis enchaîné
et interdit tout rêve passionnel
Pour elle je suis condamné
é au silence et à en boire le fiel...

Derrière son armure d'acier
se cache aussi un cœur tendre
Qui a toujours peur d'aimer
et de laisser aussi surprendre...

Elle sent que la passion vit
et peut ravager son indifférence
car dans l'âme et le corps
s coule la folie de l’adolescence…

Alors, Nina m’a demandé un autre poème et je lui ai écrit ceci :

Son regard a allumé mon cœur
comme une femme sait le faire
Je l’ai désirée avec mon ardeur
Mais elle m’a dit de me taire…

Pour Marisa je me suis enchaîné
Et interdit tout rêve passionnel
Pour elle je me suis condamné
Au silence et à en boire le fiel…

Derrière son armure d’acier
Se cache aussi un coeur tendre
Qui a toujours peur d’aimer
Et de se laisser surprendre…

Elle sent que la passion vit encore
Et peut ravager son indifférence
Car dans l’âme et dans le corps
Coule la folie de son adolescence…

Un jour Nina m’avait raconté une chose très jolie qu’elle avait écouté très souvent à sa grand-mère, dont le village disait qu’elle était une sourcière :

« Avant de venir au monde, nous sommes touts habillés de blanc et placés dans une chambre immense en attendant que les anges viennent nous donner un cierge choisi aléatoirement dans un silo dont personne connaît la profondeur et la contenance. Arrivé notre tour de sortir du néant, on se lève et on reçoit le cierge que l’ange de Dieu nous confie ? Il s’allume automatiquement en franchissant la porte : c’est la bougie de notre vie. C’est pour cela qu’il a des gens qui vivent plus longtemps et plus intensément que d’autres. Donc, ce ne sert à rien de vouloir rallonger notre temps de vie, car la flamme ne brûle de la même façon pour tous et chaque flamme à une mise à mort propre : c’est pour cela qu’il y a des jeunes au Printemps de leur vie de mort violente ou de maladie et des vieux que vivent longtemps en bonne santé ou cloués à un lit en mort cérébrale ou vie végétative… »

Du fond du cœur, Nina, je te souhaite tout le bonheur du monde et un épanouissement total, car t’es une guerrière de lumière ! Tu sais très bien que t’auras mon admiration pour toujours !

*

FABIENNE, le cœur déchiré, a dit: cœur, tristesse, passion, tendresse...

J'ai dans mon cœur plein de tristesse
car il n'a jamais su allumer la passion
Je ne veux qu'un peu de tendresse
et pouvoir aimer à perdre la raison...

Fabienne, française, la quarantaine, célibataire, était une des femmes les plus négatives et avec le plus d’amertume dans le cœur, quand que l’ai rencontré sur Msn. Elle ne croyait plus à rien, ni à l’amour, ni à l’amitié, ni à la compassion. Je l’ai prise en main et fait renaître l’espoir en elle. Fabienne m’a alors raconté qu’elle était vierge jusqu’à quarante ans et que celui qui a prit sa virginité, lui avait fait très mal l’amour par trois ou quatre fois, avant de fuir la queue entre les jambes, ce qui a traumatisé la vieille fille.
Elle est poétesse et c’est à cause de ceci qu’on s’est croisés. Je me souviens qu’elle était ébahie par mes poèmes et avait peur à l’idée de me montrer les siens, car – disait-elle – elle était nulle, comme toute sa vie.
Comme je lui avais prédit, elle a trouvé un compagnon, un veuf avec trois enfants - avec qui elle a décidé d’aller vivre en concubinage. Elle me parle de temps en temps pour me remercier chaque fois et pour me raconter ses doutes, ses frustrations et me demander conseil. Presque invariablement, je lui réponds : écoute et suit ton cœur, Fabienne !

*

JOYCE, la fugitive...

Elle se disait ronde et sensuelle
juste pour dépister la gallérie
Mon âme l'a sentie trop belle
une Diva pour enchanter ma vie

Ensorcelé par son félin regard
je sens encore le coeur qui bat
et il se dit que quelque part
Joyce est aussi née pour moi

Dans son regard de tigresse
je vois et je ressens l'hantise,
le désir de connaître l'ivresse
que le feu de la passion attise

Dans son coeur doux et avide
coule l'indélébile souffrance
d'une source qui à peu se vide
mais sans jouir de la délivrance

Elle est venue croiser ma route
et je n'arrive plus à l'oublier
Je dois y arriver coûte que coûte
car je sens que je peux l'aimer...

Pour ses yeux je ferai une folie
et j'en souffrirais s'il le faudra
elle, ma maîtresse, mon amie,
je m'effacerai, j'ai pas le choix…

Le profil de Joyce affichait, française, ronde et sensuelle, la trentaine. Je lui ai envoyé un message la priant de me rejoindre sur Msn, ce qu’elle fit quelques jours plus tard. Ce fut la connaissance la plus fulgurante de ma traversé dans le monde virtuel. En moins de cinq minutes et juste rois questions-réponses, je savais qu’elle était portugaise, travaillant dans la haute finance, habitant le Grand-duché et née à Mirandela à 40 km de chez moi, dans la province de Trás-os-Montes. Mon impatience l’a effrayée et a fait fuir Carla en me disant : « calme-toi, Luís ! »
Frustré et furibond, j’ai alors écrit ;

CARLA, l'ombre qui est passée en fuyant...

Dans son regard de tigresse
je vois et ressens de l'hantise
le désir de connaître l'ivresse
que le feu de la passion attise
Dans son cœur doux et avide
coule l'indélébile souffrance
d'une source qu'à petit se vide
sans jouir de la délivrance
( sans connaître la jouissance)!


Comme vous avez compris, je suis une source qui sait que pour remplir son de cœur de bonheur, il faut savoir se vider à chaque jour et ne jamais avoir peur de goûter à la sensation du vide e du pillage. D’autres versets ou été offerts à m’autres dames qui sont rentrées et sorties de ma vie sans laisser de traces dignes de registre. Néanmoins, je sais que je ne les oublierai jamais, car chaque fois que je relirai leur verset, je revivrai les conversations et les émotions qu’on aura eus. Pour cela, je peux vous affirmer et garantir qu’elles resteront gravées dans mon coeur pour toujours, même celles que j’ai détestées et quittées très vite.
Donc, très vite j’ai épuisé l’enchantement du WEB et, la virtualité mise à nu, je me suis fait à l’idée de tout quitter. Ce poème naquit d’un trait fuite et démentiel.

ADIEU...

J'ai déjà le cœur serré de penser
qu'un jour il faudra vous dire adieu
Comme c'est triste devoir quitter
quelqu'un qui nous rendit heureux

Je sens ma tête qui s'affole déjà
et me fait des frissons dans le dos
Je sais que la vie n'attend pas,
mais vous aimer ce fut trop beau...

Je crois pas qu'on tourne la page
d'un amour si pur ou d'une amitié,
car les sentiments restent esclaves
de ceux qu'ils auront un jour aimés...

L'adieu peut se dire ici, peut-être,
mais sûrement pas dans l'éternité
là, où l'amour, la passion et l'être
n'auront plus leur temps compté!

J'ai l'intime conviction que je serai
de ceux qui ne partiront pas un jour
car je porte dans mon cœur la paix,
le bien et l'essence d'un bel amour...

Vous m'oublierez et lasserez de moi,
mais je ne pourrais jamais le faire
car ce que j'écris devient ma foi,
et aussi ma raison de vivre sur Terre...

Alors soyez donc tranquilles, mes amies,
mes muses, mes déesses, mes amours:
c'est écrit dans les étoiles que nos vies
sont unies et s'aimeront pour toujours...

Heureux je cris vos noms dans le vent
et je vous dis combien je vous aime
comme ami fidèle, un ange gardien,
comme un homme aime une femme...

TED, ange et poète au cœur fragile
LMP, LUXEMBOURG - 2005 " INcompleTED "

Ci-dessus, je me souviens comment tout est arrivé. L’idée d’un bal m’est venue à l’esprit et les sirènes s’y installèrent le temps de mes pensées nostalgiques.
Le bal des sirènes...
Elles arrivèrent comme des sirènes
pour me raconter leurs vies tristes
Beaucoup me firent trop de peine
et j'en ai douté qu'elles existent...

C'est Milady qui a ouvert le bal
et provoqué un Tsunami salutaire
Princesse à été l'attraction fatale
de qui j'ai réussi à m'en défaire...

Alba, fut la première vraie amie
à qui je n'ai jamais pu tenir tête
et Nina m'a raconté que sa vie
se brûlait tel un feu de paillettes...

Lola, n'eut été qu'une impulsion
qu'a faillit me faire perdre le nord
Célestine la pianiste a bien raison
de ne pas s'attrister sur son sort...

Stella réussit le temps d'un tango
à me susciter l' envie de la rêver
Sissi c'est la cerise sur le gâteau
et la seule qui a su me faire jaser...

Des dizaines sont venues de loin
pour écouter l'ange qui passait
et se sont couchées sur le divan
pour retrouver la raison d'aimer...

LUDwig, LMP - 2005 " INcompleTED


Lud MacMartinson - LMP
Luxembourg 2005