domingo, 13 de novembro de 2011

Chapître IV: Le guet-apens !


Curieux et insatiable, je vais toujours au fond des choses. Les rêveurs c’est comme : toujours des défis sur la lame du rasoir. Depuis mon enfance, j’ai l’impression que je cherche toujours les difficultés pour tester jusqu’où je peux aller. En pénétrant dans les labyrinthes du WEB et en découvrant des milliers de mondes – car chaque personne en est un – je me suis, parfois mis en situations compliquées, toujours dues à mon instinct impulsif et à l’horreur que j’ai pour mes mystères que pour moi doivent exister pour être dévoilés le plus vite possible.Sachant cela, j’ai décidé de rencontrer les confidentes qui me sembleraient en mesure de me proportionner quelque chose de inédit et gratifiant capable de remplir le vide qui se creusait en moi à chaque jour sans conquête.Un jour de janvier, Marie de Longwy, la trentaine, ex-employée de banque, mère au foyer, m’a vite accroché. Vive, féline, perspicace, avec elle on pourrait se flécher à volonté ! On avait même l’impression que plus on de tirait dessus, plus on recevait de flèches dans notre étui.Je l’ai invitée donc à boire un café dans une surface commerciale d’un pays neutre ! Là dessus je suis gâté parce que sur 300 mètres de frontière on à 3 pays. Elle était ponctuelle eau rendez-vous. Juste un bonjour, salut et une bise sur la joue, avant de prendre un chocolat chaud. Ce une fut une rencontre normal : ni déception, in enchantement ou coup de foudre. Par la suite j’ai encore rencontre quatre et aucune réussi à m’épater, même si en toutes j’ai trouve toujours quelque chose d’attrayant et désirable.Le 16 avril à 2 heures 30 minutes, je suis venu sur tchatche.com et trouvé une femme avec un profil alléchant : jeune fille cherche monsieur mûr ! Trois minutes plus tard, juste 2 questions et j’avais en mains le numéro de la personne en question. Encore cinq minutes, pour éteindre le pc, et le rendez-vous était fixé. Une heure après on se rencontrait à 100 mètres de na frontière dans le parking du No Man’s Land, le premier café français après Dudelange, ville luxembourgeoise.Deux minutes d’attente et voilà que la créature s’amène : une fille pas mal, baisable, avec pantalon noir et blouse large, cigarette à la main. Hum ! Premier point négatif : j’ai toujours mauvaise impression des fumeuses! Je ne sens pas à l’aise avec elles. Elle rentre dans ma voiture et on se regarde ! On se sourit et puis elle me dit que elle qu’aime le sexe et qu’au faite, elle n’est ni putain, ni entraîneuse, ni call-girl, ni allumeuse : libertine qui se fait payer les plaisirs qu’elle donne à ses amants.C’était 14 heures 10 minutes, on décide aller boire un verre. À table, Cathy – comment m’a-t-elle dit s’appeler – me fait part de ses tarifs : 2500€ le mois pour sexe à gogo, jour et nuit. En buvant mon thé, je sens sa fumé, je vois ses dents noircies par le tabac, je regarde ses seins blancs et découvre ses rondeurs superflues de côté. Cathy avait commandé un Campari orange. Je lui raconte un peu ma vie, je lui dis que suis trop occupé et que j’ai pas besoin d’une maîtresse 24 heures ou même 2 heures par jour, donc son manège ne m’intéresse pas, puisque que je n’ai pas le temps et en plus je n’achète jamais rien sans essayer. Donc pour un essai je suis partante quoique la fumée et les dents noirs. Allez, je me dis, ne sois pas si exigeant, Luís ! À fur et à mesure de mes réticences et de mes observations, du gendre je peux voir toutes les putains du Grand duché et faire un teste pour 100€, Cathy, toujours souriante, commence à diminuer les tarifs en les baissant à 500€ la semaine, pour quelques rencontres, vu qu’elle disait avoir une copine à Bonnevoie, quartier près de la gare de la ville de Luxembourg. Quand le lui a demandé qu’aimait-elle et faisait-elle à part brader son corps, elle m’a répondu qu’elle s’occupait un peu de son copain et qu’elle aimait écrire. Je luis alors raconté mes expériences littéraires, ce qui l’a emballé. Avant de quitter le café, on s’est échangé nos mails, car ne la voyant pas nue, je pourrais pas l’évaluer. Elle promit de m’envoyer des photos de nu à elle, mais sans tête. Je lui ai signé mon accord et nous sortîmes direction le parking du No man’s Land, où sa voiture était restée garée. Nous sous quittâmes avec une simple bise et un sourire. Deux jours plus tard, j’ai reçu un mail de Cathy, en réalité Émilie, d’origine espagnole selon elle, avec un photo montrant ses seins de haut en bas, qui ne me fit aucun effet. Dans le mail, elle se montrait fascinée par mon sourire et mes livres et m’avoua qu’elle aussi avait des fantasmes comme tout le monde. Le sien étant de se faire accrocher mains et pieds au pare choc q’une voiture et se faire baiser et sodomiser après une bonne séance de fisting, où la main et le poing fermés rentraient 10 centimètres dans le vagin pour le remplir jusqu’à l’utérus, mais payer rien, vu que serait-elle la demandeuse. L’idée me fit fantasmer à mon tour et je lui répondis que, dans ses conditions, je ferais de mon mieux pour l’aider à réaliser son fantasme et, qui sait – je lui disais encore – si la chimie prenait entre nous il y aurait une suite. Ma boite resta vide pendant 10 jours et puis un deuxième mail arrive. Cathy s’excusait, mais elle était partie en vacances dans le sud de la France et me priait de la contacter pour régler les détails du fantasme. J’ai pris le téléphone et on s’est mis d’accord pour le samedi 30 avril 14 heures au No Man’s Land. Cependant vendredi soir je lui ai téléphoner pour lui dire que, malheureusement, ça n’irait pas, mais que le lendemain, dimanche, premier mai, je pourrais m’arranger et que je la tiendrai au courrant. Étant invitée à déjeuner chez ma sœur, où on prend plus de temps à finir ses repas, car on mange et papote toujours un peu plus que d’habitude, j’ai sentis que mes nerfs commençaient à faire bouger et à m’impatienter. Personne fit attention car, j’avais pris une revue et je m’étais assis à boire mon apéritif, un Martini rouge, en attendant que les pommes et le chevreuil soient rôtis. Le week-end du premier mai, étant normalement ensoleillé, les clubs portugais profitaient pour organiser des tournois de football. L’équipe de notre village d’origine au Portugal participant dans un tournois à 10 km de là, mon beau-frère m’invita à l’accompagner, car, fou de foot et ma sœur encore plus, mon neveu ne pouvait que devenir footballeur pour pouvoir rêver aux Ronaldo, Zidane, Figo et, qui sait, Maradonna ou Pélé. Pour cela ils n’étaient pas avares. Or mon neveu, contre la volonté du père, qui après avoir, dans son temps, été capitaine, avait quitté l’équipe sur un coup de tête, très coutumier chez lui. Or le fiston, qui jouait dans un club luxembourgeois, avait accepté de renforcer l’équipe. Comme je suis impatient par nature, ma mère et ma sœur n’ont pas trop tenu compte de mon empressement à les quitter après le repas. Ma femme n’acceptant pas de rester ni les accompagner au foot, nous rentrâmes touts les deux à la maison, car ma fille a préféré rester l’après-midi avec les oncles pour voir son cousin jouer avec ses copains et son amoureux, celui dont elle nous avait avoué quelques jours auparavant que plus elle lui cherchait des défauts plus elle trouvait des qualités, ce qui prouve l’amour n’a pas d’age pour rendre aveugle. J’ai pris alors la direction de la frontière française pour aller à Thionville à trente km de là. En cours de route j’ai une pensée qui m’a fait bouger : et si je courait me fourrer dans la gueule du loup ? Et si c’était un guet-apens ? Bon, pressé, ces idées maniaques se sont évanouies, mais sont revenues à l’approche de la frontière. Je me suis dit que je voyais trop de filmes et que la journée était trop belle pour des histoires sordides, plutôt gardées pour la nuit ou les temps sombres. Cependant, à quelques hectomètres de la ligne de partage des deux pays, le trafic s’est condensé et, instinctivement j’y ai vu un signe du destin ou de mon ange gardien, j’ai tournée à droite juste à la dernière ligne blanche et je me suis garé cinq cents mètres plus loin pour avertir Cathy je le ne pourrais pas aller au centre de Thionville, car les routes étaient engorgées sur 5 km. On s’est donné rendez-vous, 20 minutes plus tard au No Man’s land. Avant je suis passé au Café do Brasil, à Dudelange, - exploité par un cousin à moi et ma femme, que j’ai salué, vu qu’il rentrait de Rio -, où j’ai vu un Guaraná, - boisson typique du pays de la samba et très digeste , - et papoté un peu avec les Brésiliennes présentes, toujours bien à l’aise. Je m’apprêtais à quitter le café, quand j’ai vu rentrer un client à moi, Brésilien qui m’avait acheté une maison à Larochette, où cette aventure virtuelle à commencé. Je l’ai salué, je l’ai remercié encore une fois pour le coup de main qu’il avait donné à ma fille, qui avait eu besoin d’un passeport pour rentrer à Rio et Marcelo connaissant le chauffeur de l’ambassadeur Brésil à Bruxelles l’arrangea à merveille. Je lui ai demandé si les travaux de rénovation de la maison étaient terminés et s’il croyait toujours bien fait de ne pas tenir compte de mes conseils. Ce qu’il m’a répondu qu’il était marin de première traversée et que j’avais raison sur toute la ligne, car il pouvait gagner le même fric en revendant sa maison, mais sans avoir investi les sommes colossales pour retaper du vieux et sans compter les 2 ans de travail, efforts constants, démarches et tracas administratifs, préoccupations et l’inconfort et le chamboulement de leur vie affective. Je lui ai même lancé en rigolant qu’il était d’arrêter les travaux, car sinon il aurait un divorce sur les bras et que ça ne serait pas bien du tout pour la petite fée qu’il avait à la maison. Marcelo ne comprenant pas trop bien, le lui ai expliqué pourquoi les vieilles maisons favorisent les divorces. Je m’apprêtais à quitter les lieux, quand je me suis souvenu que j’avais encore un training dans le coffre de ma voiture. Je l’ai prié de m’attendre et je suis revenu 2 minutes plus tard avec le cadeau, qu’il voulu montrer aux clients du café en leurs disant que le jour où ils auraient besoin d’acheter ou de vendre une maison, ils n’avaient que s’adresser à monsieur Macedo, homme au grand cœur, toujours digne de confiance et dont la parole était sacrée, ce qui m’a fait rougir un peu. Je l’ai pris en photo pour en garder un souvenir et envoyer à ma fille à Rio. Regardant ma montre, j’ai serré la main de Marcelo sourit aux serveuses et couru vers la voiture car il était 14 heures 25 minutes et la française, selon mes calculs, serait sûrement déjà très proche du point de rendez-vous. Deux minutes plus tard, parcouru les 2 km, je me suis garé sur le parking du No Man’s Land où Cathy venait de se garer. Je l’ai attendue dans ma voiture, je lui ai sourit et je l’ai embrassé sur la joue. Après les questions d’usage, comment allez-vous, quelle belle journée, je lui demandé où et comment comptait-elle réaliser son fantasme sexuel et si je serai le seul homme. Alors elle m’a parlé qu’une copine devrait aller travail à 16 heures et lui laisserai la clé de sa maison, à quelques km de là, mais avant on avait le temps de pouvoir faire quelque chose dans un coin tranquille. Vu la chaleur qu’il faisait, elle m’a demandé si je pouvais aller acheter une bouteille dans la station service à 500 mètres de là. J’ai répondu affirmativement, mais que ça serait pour elle, car je ne buvais pas d’alcool et je n’aimais le champagne qu’avec un sorbet. Elle m’invita à monter dans sa voiture et prit la direction du centre de Dudelange et est allée se garer à l’entrée de la station. En sortant, j’ai encore pensé au guet-apens, mais encore une fois cette pensée fut éloignée par le sourire de la gentille Cathy. De retour, encore une fois le mauvais présage. Là, j’ai préféré prendre ma voiture et suivre la jeune femme jusqu’au lieu tranquille qu’elle disait connaître. Nous roulâmes pendant une quinzaine de km en tournant à droite et à gauche. Regardant le bloc-notes que j’ai toujours à portée de main, à cause de mon inspiration, j’ai alors annoté le numéro de la plaque de la voiture française immatriculé dans le département 57, don Metz est le haut lieu. Finalement Cathy se gara à 20 mètres d’un pont qui traversait l’autoroute A31, en disant que le lieux était tranquille e que personne y passait jamais. C’était un champ de blé vert avec vue sur le trafic et en plein soleil. Cela m’a paru bizarre et j’en ait fait part à Cathy, qui a baissé la tête en cherchant une couverture dans le coffre de sa voiture. Je lui ai demander de la placer entre le blé, pour passer inaperçu ou même l’ombre des arbres d’en face, mais elle n’a pas trop fait attention à mes paroles. Pris les verres de plastic et la bouteille de jus d’orange que j’avais acheté, nous nous sommes assis sur la couverture. Ma montre affichait 14 heures 55 minutes. Après avoir vu son jus, Cathy s’approcha de moi, enfila des jambes entre les miennes, commença à m’embrasser et à faire semblant, quand le bruit d’un tracteur a tout arrêté. Nous reprîmes la pose décontracté et naturelle des campeurs du dimanche et sourîmes aux types qui passaient sur l’engin agricole, qui ont fait une grimace malicieuse. Ça m’a mis la puce l’oreille, mais je me suis enjamber à nouveau para Cathy, qui a tenu à déboutonner ma chemise. Je le lui ai pris la main et arrêté au troisième bouton en me penchant sur elle pour l’embraser. Au contact de nos langues, l’odeur de la cigarette repris son envol et ça me gênât. En plus les cheveux de la vicieuse étaient sales, pas lavés en tout depuis 2 deux au moins et son corps ne m’inspirait guère. Sentant mon malaise, elle l’a alors demandé heure, 15 heures 08 minutes et s’est levé pour – a-t-elle dit – téléphoner à sa copine pour savoir si on pouvait rentrer et reprendre la clé plutôt. Je me suis levé et dirigé vers ma voiture, garé à l’ombre et boutonné la chemise. J’avais même pas relevé la tête et un mec nous faisait déjà compagnie. J’ai tout de suite compris, mais fit semblant de ne pas voir, en priant le bon dieu de m’aider à trouver la parade. Pour m’intimider, Cathy a alors demandé au type, qui nettoyait la sueur du front avec sa main, s’il avait pris les photos. En revenant vers moi elle m’a regardé et, avec une insolence à faire fauter les fusibles a commencé son monologue : « tiens, tiens, monsieur trompe sa femme ! Oh qu’elle sera heureuse de voir son mari chéri avec une plus jeune et plus jolie qu’elle ! » Là, même gêné et un peu affolé, j’ai souris et j’ai senti que ce sourire à énervé la salope qui se tourna vers son mec et lui demanda si 10 000 euros lui suffiraient, avant de poursuivre : « monsieur à venu de maisons cette semaine, écrit des romans, monsieur va être raisonnable et nous payer 10 000 euros et on oublie que monsieur trompe sa femme et on déchire le filme. » Le complice était déjà à côté de moi, mais il n’était pas menaçant. De stature médiane, je n’ai jamais eu peur de lui ! Il y avait juste un détail qui me gênait : j’allais très probablement casser mes lunettes et j’aurai du mal à expliquer ça à ma femme. J’ai alors dit qu’il ne serait jamais question que je leur paye de l’argent, car je ne l’avais pas et, de toute façon, j’avais rien fait de mal. Alors elle piqua une colère et demandé au copain de lui cogner dessus et lui laisse des blues au visage avant d’appeler la police. Il n’en croyait pas trop et préféra tourner au tour de ma bagnole en enviant les luxembourgeois, des types bourrés de fric et aux belles voitures. De discussion en compromis, ils baissèrent le prix du silence à 2500 euros, mais je suis resté ferme. Alors ils ont proféré de menaces se sont engueulées, car je restais terriblement tranquille. Sentant leurs nerfs à vif, j’ai dit à Cathy qu’elle avait oublié que le NET c’est mensonge pour tout le monde et moi aussi je savais le faire. Je lui ai alors demandé de regarder mes mains et de cherche trace d’alliance. Par chance, ce fait 5 ans que je ne porte pas de bague au doigt à cause d’un accident semblable à celui d’un gardien de but argentin, dont le doigt resta accroché au poteau de son but, déchiré par sa bague. Puis j’ai prié le type de faire attention à la voiture car elle était propriété d’une banque luxembourgeoise. La, j’ai senti qu’il ne croyait plus à son plan, mais la salope a repiqué une colère et à avoir la bougeotte en menaçant prendre un caillou pour m’abîmer la voiture et à le prier de l’agresser pour me faire porter le chapeau. Je leur ai de se calmer et j'ai offert à la dingue 100 euros pour qu’ils puissent manger et boire un coup. Elle a refusé et recommencé avec ses menaces et son monologue sur l’infidélité. J’ai lui alors proposé tout ce que j’avais sur moi : 200 euros, mais ceci ne l’apaisa pas. J’ai regardé autour de moi et il n’avait personne. Des types du tracteur pas la moindre trace, par malchance, plus de bouchon sur l’autoroute, donc pour éviter la bagarre et qu’elle perde les pédales et m’abîme la voiture, je lui ai préposé de leur donner 500 euros pour qu’on reste là et les problèmes ne comment pour tout le monde, car même s’ils mêlent la police à cette histoire, j’ai dit a Cathy que je saurais toujours prouver mon innocence, car j’avais imprimé les mails qu’elle m’avait écrit et laissé sur mon bureau pour que ma secrétaire appelle la police le lundi, le cas où je serais pas revenu. Là, j’ai évité de les regarder, mais j’ai senti qu’ils avaient pris un coup au moral. Je bleu fais, car j’ai pas de secrétaire et le mails je les avais supprimé le matin même. Finalement, un compromis à été trouvé et à la place de leur donner 300 euros à Bonnevoie, ils ont suggéré d’aller au guichet automatique retirer cette somme et ainsi l’affaire serait réglée. Le mec s’est alors assis à côte de moi et demanda à sa copine de démarrer, car lui la suivrions, ce que nous fîmes pendant 5 minutes, le temps d’arriver au guichet de la poste le plus proche pour retirer les 300 euros qui s’ajouteraient aux 200 que j’avais sur moi. En revenant avec l’argent, je l’ai donné sans les regarder et repris ma voiture, les laissant à compter l’argent. J’aurais très bien pu les tromper, car il y avait d(autres gens au guichet, mais j’ai préféré ne plus les énerver et rentrer à Luxembourg pour porter plainte contre X.. Il était 15 heures 35 et avant de démarrer j’ai encore annoté la plaque de la voiture. Arrivé devant la centrale de la police, les bureaux étaient fermés, à cause du 1er mai, et je suis rentré à la maison, en racontant à femme j’étais allé voir un coup chez son cousin et voir les brésiliennes. Je lui ai aussi parlé du training que j’ai donné au garçon qui avait aidé notre fille à obtenir son passeport à Bruxelles. Elle m’a fait la tête pour l’avoir laissée seule et me suis justifié en luis disant que pour avoir toujours sa mauvaise humeur à mes côtés à chaque fois que dépasse les 50 km heure, la solitude était la meilleure des compagnies. La fin de journée de ce premier mai 2005, fut de réflexion pour moi. Je me posais des questions sur la démarche à suivre et quoi faire pour arrêter les escrocs et comment me prévenir d’un éventuel chantage de leur part. J’hésitais entre le silence et tout dénoncer à la police. J’avais même tout près de moi à Mersch un ami policier d’investigation qui pourrait me conseiller, mais j’au préféré attendre. Je me suis maintes fois rapprocher le fait que je n’ai pas tenu compte des pressentiments et des avertissements de cœur, car depuis le premier regard, il m’avait de ne pas faire confiance ou chercher à connaître la dénommée Cathy, en réalité Émilie, comme j’ai pu constater par la fiche d’identification de son mail. Á chaque fois que je n’obéis pas à mon cœur, je me repens par la suite et ça que devais le savoir depuis longtemps.Force est de constater que le drogué, par qui que soit, n’est plus en possession de touts les moyens pour dire non ou n’a pas assez de clairvoyance et de courage pour dire non à sa dépendance, à sa drogue.Avant de me d’endormir, j’ai écrit la cruelle réalité virtuelle :LMP, Luxembourg – 2005 “ INConmpleTED ” Le 2 mai, j’ai raconté ma mésaventure à Sandrine et Sissi, à qui j’ai demandé conseil. Selon elle, il fallait oublier cette histoire et ne pas mêler les flics de ses problèmes virtuels, car ils avaient d’autres chats à fouetter. Finalement, j’ai suivi son intuition et oublié le guet-apens, non sans annoter touts les données que j’avais des salauds, le cas où ils chercheraient à découvrir le démon et le justicier que je peux être si on me pousse dans les retranchements et on veut jouer avec mon honneur et ma dignité. Je sais que serai implacable et j’irais jusqu’au dernières conséquences, même payant le prix de ma liberté ou de ma vie. Dieu me connaissant mieux que personne, je savais qu’Il veillerait à ce que je reste un ange. Les mois se sont écoulés et des racoleurs du NET je n’ai jamais entendu parler. Le silence total. Cette fois-ci j’ai suivi mon cœur et Sissi, qui a un cœur aussi que le mien, et j’ai la certitude d’avoir pris la bonne décision. Le silence est d’or et la pourriture il faut pas la remuer, car sinon plus mauvais elle sent ! De toute façon, suivant les principes, tout ce qui ne fait du bien il faut l’oublier et s’en écarter, donc sage décision la mienne. C’est vrai, je le sais, que beaucoup de mésaventures arrivent et de coups-bas sont portés à des ingénus comme moi, même par des gamines et sûrement des gamins, car j’en avis déjà eu un avertissement vers la mi mars. J’avais rentré dans le Tchat portugais et lu « fodidas da cona. » - baisées de la chatte, un langage très cru. J’ai cliché dessus et 2 minutes après j’avais 2 numéros de GSM. J’ai prix par hasard le premier et j’ai eu une jeune fille qui disait aimer le sexe et n’a donné rendez-vous une heure plus tard à la gare d’Esch-Alzette, l’ancienne capital du Grand-duché, dans le sud du pays. Constatant son retard, j’ai alors fait le deuxième numéro en lui racontant tout et à mon étonnement la jeune femme, car plus mûre que la racoleuse du net, s’est montrée très mal à l’aise. Je me suis excusé et rappelé quelque minutes plus tard car sa soi-disant copine n’étant toujours pas là, j’ai essayé encore une fois sous un autre nom pour voir si l’histoire était la même pour tout le monde. Á la fin, elle m’a dit que des copines à elle s’amusait à lui jouer des tours en donnant le numéro de son portable à des inconnus. Par la suite, je n’ai plus trouvé le même nick sur le Tchat, jusqu’à ce tombe sur Cathy, la dernière et la seule femme que j’ai vraiment rencontré et avec qui j’étais, à un moment, décidé à rendre service, car dans le fonds de moi, je ne l’ai jamais sentie digne de mon corps et beaucoup moins de mes sentiments. C’est pour cela, que je crois que je n’accepterais jamais d’aller au lit avec une femme dont je n’aurais pas un minimum d’affinité et de complicité. Ma femme mérite tout mon respect, ma fidélité, mais elle sait aussi qu’un jour, peut-être, l’homme sera plus fort que l’ange et ferai l’amour avec une autre, sans que pour autant, dans mon fort intérieur ça soit une trahison. Trahison et dictature impitoyable c’est la fidélité qu’on nous impose le jour de notre mariage en nous disant qu’elle est sacrée et reflet la volonté de Dieu. Faux, archi-faux ! Tout qui peut voler le bonheur et l’épanouissent de l’être est mensonge et foutaise. C’est, entre autres, pour cela que les couples se déchirent et divorce litigieusement. Par après, je délaissé les Tchats et j’ai adopté la tactique de la sélection par affinités sur MSN rencontres et j’ai commencé à rayer toutes mes confidentes qui ne voulaient jouer franc jeu avec moi en me rejoignant et montrant leur photo sur Messenger. Les honnêtes et de bonne foi n’ont pas eu de mal à comprendre ma démarche et m’ont suivi, les autres je le ai bloquées et oubliées. Elles n’en valaient pas vraiment mon temps et ma peine, donc, ne pouvant pas progresser et m’enrichir humainement, j’ai refuser de m’appauvrir et de placer moi-même des cailloux ou des cadavres ambulants sur le chemin de mon bonheur.

Lud MacMartinson - LMP - Luxemburgo, 2005

terça-feira, 1 de novembro de 2011

Chapître III - Les folies de Susy !



Dans les premiers jour e janvier, j’ai découvert Suzy, - 32 ans, habitant le Luxembourg et, étant la tranche d’âge que je cherchais, de 29 à 39 ans, car pour moi une femme doit être au moins 10 ans plus jeune, pour plusieurs raisons que je vais énumérer ici - , et j’ai cliqué sur son pseudo.
Dès de début e notre conversation j’ai senti cette femme étrange. Elle se retenait, s’énervait facilement, elle cafouillait et s’entêtait à parler de sexe.
« Si tu veux parler en ami, très bien, le contraire, pas la peine, dégage, me dit-elle. »
J’ai pris note et j’ai maintenu le dialogue juste pour me pas paraître indélicat et partir ainsi, en filant à l’Anglaise. Une confidente si froide ne m’intéressait, puisque je ne pouvais pas la forcer à m’ouvrir les portes de son monde ni la l’obliger à accepter mon parfum de l’eau de Cologne et mon lavage et ma dialectique des vendeurs de time-sharing, comme m’a dit plus tard la seule femme que j’ai rencontré avec qui je n’ai échange plus que 2 questions, puisque je l’ai bloqué tout de suite telle fut le flux d’ondes négatives que j’ai senti quand elle s’est branché sur Msn. Personne si amère et sournoise, j’ai jamais rencontre sur le web et pourtant j’ai croisé et parlé à des centaines.
Quelques jours plus tard, j’ai constaté que les réponses des femmes prenaient trop de temps à venir et je m’énervais trop. J’ai donc l’idée de me déguiser et faire passer pour une femme, en choisissant un pseudo attractif et un profil alléchant qui, j’en riais déjà, ferait se lever de leurs tombes touts mes machos et les eunuques depuis plus de mille: « Alice, 25 ans, j’ai envie… »
Ce fut pire que dans le Titanic, quand canoë de sauvetage a été pris d’assaut. Une folie. Plus de 30 appels en moins de 20 secondes. J’avais prévenu ma femme qui riait et le pressait de bloqué tout de suite les plus idiots du style : « Allume ta Cam et regarde ma bitte, je baise bien, moi aussi, je suis aussi en manque, viens chez moi, si c’est d’une fille j’en suis une, et beaucoup d’autres ou le sexe état le plat principal. J’ai répondu aux plus gentils et dégagé revenant avec un autre nick et profil plus désespérant : « Céline, 30, divorcé, marre des hommes, aidez-moi ! »
L’effet fut presque le même, sauf que les femmes étaient en plus grand nombre et plus humaines et solidaires, du gendre : « les hommes sont tous des salauds, pleure pas, j’aime les femmes, que t'a-t-il fait ?, Pourquoi ? Qu’est-ce qui te manque ? Et puis, tout à coup, une qui disait : le mien est aussi un salaud, mais lui apprendre.… C’était Suzy ! J’ai alors bloqué tout le monde et fait encore deux questions à Suzy, car entre femmes elles se lâchent plus et se racontent plus leurs trucs à elles.
J’ai tout compris : Suzy, la difficile, la tête de mule, la frigide, avait une double personnalité et faisait les quatre cents coups avec quelqu’un. Céline s’est fait tout de suite hara-kiri et parti en néon dans le monde virtuel d’où n’est jamais revenu.

Revenant sur le Tchat sous TED, j’ai alors salué Suzy et dit ce qu’elle voulait entendre et savait depuis longtemps, hélas. Que son mari n’était pas attentif à elle. Que sa vie de couple battait de l’aile. Qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi! Que je devrais partir, mais si un jour elle a besoin de moi, qu’elle pourrait faire confiance. Elle en resta très sensibilisée et m’a dit adieu avec « beijinhos, mon ami ! »
Suzy, se disait portugaise, 32 ans, 3 enfants marié et sérieuse. Elle parlait et écrivait plusieurs langues, mais faisait la femme de ménage, car elle devait ramener touts les jours ses enfants à école. Elle ne pouvait pas se payer une nourrice pour ses fils ! Donc, pas la peine de chercher un emploie comme employé privée, qu’elle pourrait très bien être. J’ai alors décidé de changer totalement de créneau et sortir un peu Suzy de son air vicié. Comment ? Je l’ai fait devenir ma joffa – demoiselle - enseignante de luxembourgeois, qu’on écrivait très régulièrement. Parfois je commettais plus de fautes pour qu’elle me les corrige et oublie qu’on était dans un bateau fantôme.

Un matin, elle m’appelle affolée ! Elle savait plus on donner de la tête. L’étau se serrait autour d’elle et elles e sentait à la fois une proie et une amazone. Sentant, son désespoir et ne sachant pas la cause de son mal-être, je l’ai forcée à dire ce qui se passait. Je l’ai sommée d’arrêter le cinéma et de me raconter la vérité, car je savais très que cette femme-là mentait quelque part à quelqu’un. Je lui l’ai que je couperais net avec elle, que je la bloquerai et que changerai de nom. Suzy a pris peur de me perdre, car j’étais devenu son ami protecteur, comme dira-t-elle quelques semaines plus tard dans un dialogue que j’ai enregistré et que vous verrez plus loin. Alors elle a tout déballé ! Je l’ai écouté en silence, l’incitant juste à vider son sac une fois pour toutes.
Elle commence pour me raconter qu’elle follement amoureuse d’homme pour qui elle sent des choses et qui l’aime aussi. Il est marié, 2 enfants et habite en Tunisie ! Qu’elle veut aller le joindre, car elle est folle et ne plus vivre sans lui. Il est magnifique et elle ne plus s’en passer.
Je lui ai demandé comment pourrait-elle être si sure, puisque – selon des propos antérieurs – elle n’avait jamais trompé son mari, donc n’a eu de relations sexuelles avec cet prince arabe dont elle voulait être la Scherazade. !
Là, j’ai piqué une colère et je lui rappelais de toutes mes forces les exactions que certains extrémistes commettaient sur leurs compatriotes – notamment les algériens qui avaient assassiné un chanteur Kabyle. Je lui ai dit que parfois des frères égorgeaient leurs propres sœurs pour venger un crime d’honneur – selon leurs traditions assassines, mais semblait entêtée et décidée à prendre ses 3 enfants avec et à aller joindre son amant virtuel, avec qui – je l’ai su plus tard – elle passait des longues minutes à – soit-disant - faire l’amour, mais en réalité elle se faisait humilier et baiser par un connard salaud, comme des milliers qui rodent, tel un vautour, sur des charognes que sont certaines femmes quand elles sortent de ce monde vicieux et vicié.
En parlant à Suzy, j’avais senti des frissons et sueurs froides : je la voyais violée et abusée par une bande de voyous qui, après avoir saissié ses bas instincts l’attachèrent à un poteau et l’égorgèrent devant ses enfants effrayés à mort !
Je luis ai alors demandé si des hommes qui tuent leurs sœurs et se font exploser pour tuer des innocents ne seraient-ils capables d’égorger une occidentale ? Je lui encore dit que si elle ferait cette folie-là elle serait condamnée – quelle en sorte vivante ou pas – car la société et sa famille ne lui pardonneraient jamais et j’ai raccroché.
Quelques minutes plus tard, Suzy m’a rappeler pour me dire qu’elle suivrait mes conseils et demanderait à son amoureux de venir la joindre à Luxembourg pour qu’ils se connaissent avant et fassent l’amour vraiment pour savoir s’il était comme il paraissait.

Deux jours plus tard elle me rappelle pour me dire que j’avais raison et qu’il était un salaud, qu’il avait changé, qu’il la traitait de tous les noms et se foutait de sa gueule en lui crachant à la figure qu’il avait joué tout le temps avec et que des copains assistaient à ses ébats amoureux par téléphone en prenant aussi leur pied. Là, et pour la première fois, je mes une sentis un ange et Suzy a fondu en larmes en se disant qu’aucun homme n’abuserait plus d’elle.
Cependant, viciée comme elle était déjà, elle ne résistait pas aux interpellations des hommes et tombait dans leur jeu. Sur une semaine, elle m’a fait par de joies et tristesses, comme si sa vie était un yo-yo ! Elle s’est était éprise encore par des arabes de la région d’Arlon à qui elle faisait toujours confiance, malgré les humiliations pressentes.
Là, je n’ai pas eu trop de mal à la convaincre qu’ils formaient une bande et qu’ils se la faisaient à tour de rôle. Suzy finit par en avoir marre et se laissa séduire par un représentant commerciale qui a réussi à la faire aller au cinéma avec lui, après qu’elle eu refusé cette prétention à 3 ou quatre avant, notamment à un italien très beau qui se disait divorcé et amoureux des femmes fortes car il aimait les grosse poitrines et les cuisses bien rondes.

Quelques jours plus tard, Suzy, après avoir cru et été aveuglée par d’autres hommes, qui, para après, on voulu aller vite en besogne, elle me semblait résignée et décidée à laisser encore une chance à son mariage, car elle m’a toujours avoué, même dans les moments de pire folie, qu’elle aimait son mari et elle voulait juste q’il l’aime un peut et lui fasse des petites choses que les salauds se proposaient de lui faire. Combien de fois elle se fit belle et s’est parfumée pour lui ? Combien de fois elle lui a demandé un baiser d’au revoir le matin, quand il partait à on travail ? Combien de fois elle le pria d’aller au cinéma avec elle et sortir comme deux amoureux dans le parque pour se sentir désirée et aimée du seul homme à qui avait, jusqu’à présent, vraiment offert son corps, ses désirs, ses rêves, son âme, son cœur et sa vie ? Et que faisait-il ? Quand il ne refusait pas ses baisers et ses prières ou ses cris d’alarme et ses SOS conjugaux, il, son homme, son prince, son roi, son amour, son amant, son tout, son monde, il lui demandait juste d’ouvrir les cuisses pour que – en moins de deux minutes – il puisse accomplir son devoir conjugal et s’en aller vidé, voir ses amis au café et remplir sa tête d’un tas de « merdes » à qui monsieur « macho » donnait plus d’importance qu’à ses fils et sa femme et qu’à sa propre existence. Celui-là ne méritait rien, même vivre, car elle il ne vivait pour faire du mal à ceux qui l’aimaient et étaient prêts à sacrifier leurs vies pour lui : sa femme et ses enfants !

Voici le seul dialogue que j’ai gardé avec Suzy, où elle commence d’expliquer comment elle est tombée dans ce labyrinthe, avant un téléphone d’un de ses amants virtuels ne vienne me l’enlever et la tenter. L’ange était seul, mais il n’avait pas peur de faire face au milliers de démons à qui elle ouvrait la porte.
Il est 10 heures, je suis à mon bureau à répondre aux annonces publicitaires, quand j’ai vu que Suzy, qui m’avait déjà parlé avant que ses enfants partent à l’école, dit en français ::

— Coucou ! Tu sais j’ai lu ton article je suis impressionnée
Ted: tout simplement dit :
— Oi menina ! Alors madame me trouve impressionnant ?
— Oh oui !
— Même plus en vrai que…
— je te crois !
— Tu sais, Suzy, je suis conscient de tout ce que je peux réussir ! Sans fausse modestie, j’ai été bien éduqué…
— C ‘est géniale, ce que t’as réussi à faire avec moi. Sincèrement au début je croyais pas
— Tu vas lire les livres et laisser le net de côté pour des moments, des jours….
— Oh oui !
— Un jour, si dieu le veut je vais écrire un best seller de renommée mondiale…
p — Je suis curieuse pour lire tes livres, Luís !
— Je le sais, je le sens, car tu es une femme très forte – au propre comme au figuré – rires – et je sais que tu vas vaincre tes démons ! Moi-même j'ai beaucoup appris en 2 mois de tchat, mais maintenant je vais faire la traversée du désert ! Je vais tout arrêter, tout couper, peut-être pas les amis sur Msn…
— Ça va te donner des idées.
— Je vais voir jusqu'à samedi prochain… J’ai déjà de quoi écrire un livre et ton histoire y sera, mais je sais pas encore si j’en ferai une tragédie…
— Ah oui
— Oui, Suzy !
— Je serai la partie noir, la bête noir, la folle de ton roman
— Après tu le liras et auras sentiras les mêmes frissons que j’ai senti quand tu voulais aller chez le con de l’arabe…
— Oh oui !
— Alors, tu remercieras dieu de mon existence, de m’avoir fait tomber dans cette merde de que c’est le web…
— je le fais déjà, Luís ! Tu peux être sur, dès le jour que tu es rentré dans ma vie ! Tu sais j ai appris beaucoup avec toi ! J’y croyais pas beaucoup au anges, mais là, avec toi, j’en ai la preuve…
— Moi aussi, j’ai beaucoup appris avec toi, Suzy. Alors, veux-tu veux m'aider?
— Oui à quoi?
— Tu dois me raconter un peu comment t'as découvert le tchat et tout que t'es arrivé, le plus important... tes sensations, tout que tu as pensé faire, tout qui t'as passé dans la tête et puis mon apparition!
— Ok, mais ça va être long
— On écrira un beau roman et personne saura jamais que Suzy c'était toi et moi l’ange,
mais on ne dira que la vérité, je tiens à que tout soit vrai, l'arabe, tout ! Bon, je commence le roman à cet instant : je t'en pris dis-moi les folies que tu voulais faire ou t'as faites. Allez, Suzy !
— Ok ! Bon comme j’ai connu le chat ? C’ était par hasard ; Avant oui je venais juste sur le pc mais pas plus, jusqu au jour ou je vais chez mon cousin qu’ il me dit alors : si tu savais ce qu on peut trouver encore sur le pc tu deviendrais une droguée et j ai dit quoi? Alors il m a dit va sur www.tchatche .com. Et le jour après comme je suis curieuse j y suis allée
— T’arrêtes pas, je t’en prie continue ; Je t’écoute.
— Et a mon étonnement, j ai vu toute ses personnes venir vers moi, mais des le début je voulais rien avec personne. Je me disais mariée et avec trois enfants ;j ai commencé a avoir des amis, plusieurs sont partis, mais d’autres sont restés jusqu’aujourd’hui ! J’ai rencontrée un garçon en Tunisie qui est devenu, je te jure, mon frère : quand j ai eu des soucis lui était là ! On a une complicité vraiment comme frère et sœur et j ai un ami en suisse marié et qui est là aussi pour moi, quand il faut : j ai eu des soucis au mois de novembre a cause du net parce que mon mari voyais en ses deux-là des manats – Suzy a corrigé – amants, mais il se trompait dans toute la ligne ; Il comprenait pas que pour moi le net c était une sortie de secours pour sortir du quotidien. On a eu des disputes pas possibles jusqu au jour ou il m’a dit si tu laisses pas le pc je divorce, jusqu à ce jour je croyais qu il rigolait, mais non pour la première fois il m’ appelait par mon prénom, et j’ai vu que c était la fin. Donc j’ ai arrêté pour un moment jusque ça se calme, mais je n’ai pas pue m empêcher de revenir après que je sois revenue de vacances…
— Et pendant ce temps, qu’as-tu pensé faire ? Raconte t’idées les +folles?
— Non !
— Continue, Suzy !
— J’ai pensé ça il y a 1 mois et demie, quand j’ai rencontré l’arabe,
avant non. Je me disais que je pouvais pas, mais avec lui je ne sais pas ce qui m’a pris de penser autrement. Donc j ai commencé a flirter avec quelqu’un juste pour le plaisir de me sentir désirée et voir que d’autres hommes que mon mari voulaient de moi, parce que peut-être mon couple n’allait pas bien, c est ça, parce que j’ai ressenti mon mari s’éloigner et j ai eu peur
— Continue, Suzy !
— Mais au contraire, je m’en foutais un peu, je savais que les autres étaient là et aussi je t’ai connu, mais avec toi j ai jamais rien senti pour te dire la vérité parce que je te sens comme mon protecteur, t’es là quand j’ai besoin de toi, toi l’unique qui m’a fait changer d’avis je te dis c est l arabe, je suis désolée. Tu sais il m’a donné l’amour que j aurais voulu d’un homme ; peut-être je me suis mariée trop jeune et que tout ressorte maintenant et que je veuille profiter de la vie et avec le tchat je peux le faire sans m’engager à rien et ça fait du bien d’être aimée de cette manière, mais jamais je ferai la folie de trahir mon mari avec un autre juste ici. Je t ai résumé un peu mon parcours…
— Alors les idées les plus folles?
— Tu sais l idée la plus folle c était le sexe au téléphone.
— Partir chez l'arabe, pourquoi tu t’excites tant quand tu joues avec les hommes et que sentais tu? Jouissais-tu vraiment, te masturbais-tu ?
— Tu sais l’arabe me faisait des frissons, je saurais pas te dire que j’avais pas avec mon mari
— Tu te sentais désirée et aimée par un étranger, c’est çà ?
— Oui trop même !
— Combien de temps restiez-vous au tel ?
— 15 min par jour
— Et combien de fois par jour?
— Des fois ça nous arriver 2 ou trois fois
— Et autres expériences ? D’autres hommes te…
— Non, à part lui je n’ai pas eu ! Juste quelques frissons mais minimes
— Quels étaient les mos que t'excitaient le plus chez l'arabe; son langage cru?
— Je te suce et je t enfonce ça m excité pas possible et sa voix, c’était un tout inexplicable
— Moi aussi samedi à une italienne…
— Mais tu sais, je ne sais pas comment te dire ça
— Mon italienne m’a même demandée de lui montrer ma bitte , mais continue ton histoire
— Oui, lui était spécial et j aimerais avoir un homme comme lui qui pense aussi a moi, pas juste a lui…
— Il était marié, enfants….
— Oui marié et deux enfants
— Age ?
— Attend une min ok, téléphone…
— Ok, vas-y, je t’attends, Suzy ! »

Et Suzy n’est plus revenu dans la matinée. Qu’a-t-elle fait ? Où est-elle allée ? Qui me l’a prise ? Je ne sais pas, car je ne lui jamais demandée des explications pour qui que ce soit, sauf quand elle venait me demander conseil ou raconter ses nouvelles conquêtes, des folies virtuels, ses coups de foudre permanent et ses désillusions aussi. Chez elle, la mer ne restais jamais calme !

Comme promis, quelques jours plus tard, je me suis rendu chez Suzy sans la prévenir. Je voulais lui remettre mes bouquins et savoir à quoi rassemblait-elle pour comprendre et savoir pourquoi les hommes s’amusaient tant à jouer avec ses sentiments. J’ai roulé 20 minutes et j’ai sonné chez elle :
— Voilà, t’as la visite de l’ange, P… ( je l’ai appelée par son vrai nom au diminutif ) – ai-je dis avec le plus beau sourire que mon cœur pourrait lui offrir, en lui faisant la bise.
— Oh ! C’est vraiment gentil de ta part, Luís ! J’aurais jamais cru… - me dit-elle le bonheur et la fierté dans le regard, en tirant vers le bas sa blouse et prenant les livres que le lui tendais.
— Maintenant que tu connais ton ange et son regard, pense à lui avant de faire une bêtise et pense à lui quand tu auras besoin d’ami, car ton ange n’habite pas loin et pourra venir t’écouter. Ok ?
— Ok ! Je serais sage ! Mais attends, combien je te dois ?
— Rien, ce fut un plaisir venir te rendre visite…Allez, lis les romans et fais mois part de tes critiques ! Ciao, P…
— Ciao, Luís ! – me fit-elle en me envoyant une bise souriante et en répondant à mon adieu, avec le même balancement de main. »

Suzy, était une femme forte, au fin visage, presque gamine, et un très beau sourire, car dans son regard se cachait toute l’innocence du monde. En rentrant, j’ai revu son visage et sa corpulence et compris un peu plus sur sa vie conjugale et pourquoi les – soit disant – hommes avec tant de plaisir à en décortiquer la chair.

Quelques jours plus tard, j’ai appris que Suzy venait de ma région au nord du Portugal, quand elle me demanda d’aider un ami de chez elle qui voulait devenir écrivain. Pour lui faire plaisir, j’ai accepté, exceptionnellement de brancher un homme sur Msn et je lui ai envoyé un mail, pour lui dire qu’il pourrait compter sur moi. N’ayant pas de réponse, je l’ai enlevé et bloqué.

Début mai, après d’autres journées folles et d’autres découvertes, qui la faisaient balancer d’émerveillement en déception, quand ce n’était du vrai chagrin avec de grosses larmes, Suzy m’a demandé conseil, car elle venait de découvrir un suédois gentil, beau qui l’aimait vraiment et qui était prêt à l’accueillir avec ses 3 enfants. Je l’ai mise en garde, en lui rappellent tous ses amoureux qu’elle m’avait juré d’être le dernier, mais j’ai pas réussi à la persuader d’aller passer ses vacances d’Eté en Suède. Evidemment, je lui demandé d’attendre pour voir si son flirt avec le grand blond tenait la route. Je lui ai dit qu’en deux mois beaucoup de choses pourraient se passer, mais l’ange, devenu homme, rien y fit : Suzy acheté ses billets d’avion pour partir voir le suédois en chair et os. Selon ses plans et ses propos, son mari irait au Portugal e tout était déjà accepté de commun accord.

N’avait-elle pas encore eu le temps de bien réaliser qu’elle avait les billets du rêve dans sa main, que l’amant suédois avait disparu dans la nature, parti en fumée, par enchantement. Il suffit qu’elle lui annonce la bonne nouvelle pour que le numéro de téléphone ne n’existe plus.
Et comme toujours, elle se repentait et cognait la tête pour ne pas avoir suivi les conseil de l’ange que, pourtant l’avait prévenue de ce qu’irait arriver. Quels conseils ? Que dalle ? Un drogué n’a rien à foutre des conseils, car il m’a plus le droit d’écouter personne.
Après cet échec, nos contacts se sont presque arrêtés depuis. Juste un bonjour, salut, comment vas-tu de sa part. J’ai su que part après elle a encore tombée amoureuse un dizaines de fois pour arriver à la conclusion que le seul homme qu’elle aimait c’était son mari qui, la sentant décidée à partir, avait changé d’avis et de comportement. Il est devenu plus attentif, plus généreux dans les préliminaires puisqu’il lui donnait déjà cinq minutes à elle, qu’il sortit une fois au resto… Ah ! Comme elle était heureuse le jour où elle croyait que son mari était devenu un homme !
Hélas, dans son dernier appel, elle m’a dit qu’il lui faisait peur et qu’elle était à bout de nerfs et que le divorce était la seule issue possible.

Des jours, des semaines se sont passés. Je n’ai plus de nouvelles de Suzy !
Ah, elle se présente à nouveau ! Dieu merci elle est encore en vie et j’en suis fier : cela prouve que son ange est plus fort ou sais mieux lui parler ( moi ehhhh !!!) que ses démons et les cons du net qui veulent la salir !
Nous sommes le 03 juillet et il est 6 heures 20 minutes. Je vais lui répondre, elle m’appelle !.
— Luis, como vais ?
— Optimo e tu, Suzy? Tudo bem contigo ?
— Vai andando
— Queria falar contigo. Tens tempo agora?
— Tenho, diz lá !
— Podes escrever em francês ?
— Sim, fala…
Ted: attention démon !!! dit :
— Écoute, je suis en train d'écrire le roman.
— Et
— J'aimerai avoir un dialogue avec toi, tu me racontes ce que t'es arrivé après l'arabe…
— Si tu savais
— Touts tes moments… Alors raconte
— Mais avec lui ou avec les autres ?
— Après avec les autres qu'as-tu fait et comment vis-tu depuis ce jour-là…Ne me dis pas qu t’es revenue à lui ? Raconte, Suzy !
— Donc l arabe la séparation a été très dure…
— Vas y
— Parce que j ai senti avec lui ce que j ai jamais senti avec un autre ; parce on n’avait pas besoin de parler, parce on ressentait la même chose, mais la distance était trop dure à supporter : lui parce qu’il avait sa famille et pour eux c’est très sacré et moi parce que j arrivais pas à me décider
— Ok, poursuit, je t’écoute !
— Et on a pris la décision de se quitter un jour de mai avec beaucoup de tristesse j ai pleuré pour lui comme j ai jamais pleuré pour personne…
— Mon intervention a pesé ou pas ? Sois sincère !
— Beaucoup même…
— Moi je sais, je te comprends : il vient de m'arriver la même chose, mais parle, Suzy !
— Je le jure parce que j ai réfléchis et me suis dit : Suzy, ce n’est qu’une illusion ! Mais d un autre coté, je n’avais pas raison, parce que un mois plus tard, j ai reçu de ses nouvelles et il m a appelé 35fois en une journée et me suis dit : il est fou ce mec ! , parce que il a pas la possibilité de téléphoner , il a un salaire trop petit…
— Et…
— Et moi lui répondait pas, mais un jour il m a laisser un SMS en me disant qu il peut pas vivre sans moi et il me prier de l’appeler et je l’ai fait il y a 3 semaines et au téléphone il a pleuré, Luis,
te jure qu’il jouait pas avec moi et moi je ne l’appelle pas mais de temps en temps j’ai des SMS ou répond pas…
— Et pendant tout ce temps qu'as-tu fait ? Raconte le plus important, le plus marquant, ce qui t’a fait souffrir le plus ou t’a fait vivre…
— Moi me suis cherché d’autres hommes qui pourraient me donner…
— Tes états d'âme
— L’affection qui me manque
— Et qu'as-tu trouvé ?
— Et j ai retrouvé un garçon que j avais bloqué sur le MSN au mois de janvier et un certain jour l ai débloqué et on a discuté et j ai vu que, en passant du temps, me sentait très bien avec lui et je l’ai déjà rencontré plusieurs fois : on sort on va se promener e boire un verre et un certain samedi on a même faillit faire l amour, mais l ai pas fait parce que trouve que c est pas le bon il y a quelque chose qui me bloque
— La fidélité?
— Je veux donner mon corps a celui qui le mérite et qui sera loyal avec moi, comme un coup de foudre tu vois ?
— Oui, c’est très bien ! T'es pure et sincère !
— Pas un qui le fait et au revoir…
— T'as raison
— Alors c’est pour cela que je ne le ferais jamais, mais avec l arabe te dirai peut être pas
— Et après celui –la ! Ok, l’arabe…
— Celui là je le vois encore
— L'arabe c'est ton Zahir…
— Et jamais pourrais l oublier, et celui la que je viens de te parler je le vois encore de temps en temps
— Mais qu'est-il arrivée ? D'autres illusions, le suédois...
— Ah le suédois ! Celui la aussi c était un illusion, je ne crois pas pour moi au moins ; je sais pas pourquoi mais c’était l’unique pour qui j’aurais laissé mon mari, même s’il reviendrai maintenant je le ferais encore…
— Pourquoi ?
— Je ne sais pas ce qu’il m’a fait, mais je me suis attaché a lui d une manière folle…
— Qu'a-t-il ou fait pour cela ? Quelle langue parliez-vous ?
— Il m a peut être promis des choses que j’attendais depuis longtemps, de la sécurité. Nous on parlait le français parce qu’il était arabe aussi…
— Ah !!! Ça alors, toi et les arabes...
— Mais la déception qu’il m’a faite a été trop triste pour moi et là j’en ai un nouveaux depuis 2 semaines !!!
— Nom d’une pipe !!! Encore un ?! Parle…
— Mais alors la tu vas dire Suzy t’es folle ! Tu sais, je l’ai connu sur un MSN avec CAM…
— Je sais, nous sommes touts des fous et des génies
— Et il est venu vers moi et toute suite on a accroché ; Le premier jour on a rigolé tellement, il me fait rire on se sent très bien ensemble…
— La chimie
— Voilà !
— Et quels sont tes plans ?
— Il avait peur de m’avouer quelque chose par peur que je le quitte : son age !
— Et l'a-t-il fait ? 60 ?
— Mais te jure que peu m importe son age…
— 20 alors ?
— 19 !!!
— Eh, sorcier !!!
— Vas dire : elle est folle
— T'en as de la chance, Suzy !
— Mais le mec la je te jure, parle avec lui et tu verras il est plus mure que moi…
— Je ne parle pas aux mecs ! On t'a asphyxié le cerveau
— C est vrai, mais pour l instant je me sens bien avec lui…
— Ah, Suzy, la folle !!!
— Ah je t’ai dit! Mais tu sais peu ceci m’importe peu l’age, l’essentiel c’est que je l’aime, et je me sens bien avec lui…
— Ok ! C’est ça : l'essentiel c'est vivre le présent et avoir du bonheur dans le coeur, l'age, la personne, le lieu importent peu, même la façon, si réel ou virtuel…
— Voilà et si c’est pas le bon, je me serai trompée à nouveau.
— Ted: attention démon !!! dit :
— Mais tu auras rêve et goûté au bonheur…
— Mais le moment présent je veux juste le vivre
— Et vécu, et aimé et sentis désirable et désirée et t'auras pas fait une bêtise…
— Etre désirée surtout
— Alors il est sur ta route pour quelque chose
— Exact…
— Pendant tout ce temps, Suzy, l’ange a souffert, il a aimé à la folie et pleuré aussi…
— Comme moi ?
— Il est humain comme toi, alors il te comprend
— Exact ! Je sais ce monde est plein d’ illusions mai ses illusion sont tellement belles, Luis !
— Bien, Suzy, bien !
— Avec elles j’apprends à vivre ! Elles nous apprennent à avancer !
— Tu deviens philosophe, pas si folle que ça la Suzy ! Voilà exactement…
— J’apprends avec le temps !
— On avance avec les erreurs, les frustrations…
— Et l’unique chose que je retiens, la plus importante surtout c’est que la personne à qui je me donneras doit être comme un vrai amour, et pas une passade
— Voilà, l'amour est pur ! Ce qui n'est pas pur n'est pas amour !
— Et les promesses d’amour il y en a par tout mais le concret jamais…
— Je suis fier de toi, très fier de toi…
— Et je ne sais pas si un jour je le trouverai un jour… Fier tu peux l’être, mais grâce à toi, parce que si je te dis tout cela, c’est grâce à toi, qui m’as ouvert les yeux…
— Les anges ne ferment jamais les yeux
— Et même si je me laisse parfois importer, maintenant j’ai plus les pieds reste sur terre et c’est le plus important…
— Juste, très juste, car la vie est réelle ! Le difficile ici, c’est transformer le virtuel en réel.
— Je vais te dire une chose que j ai appris aussi
— Dis
— C’est la famille ! Si tu sais que la famille est à tes cotés… Parfois tu dis qu’ils ne le sont pas,
mais le jour ou tu est mort, foutu, c’est pas les amis du net qui seront a tes cotés à te pleurer, mais eux, même si parfois il sont pas à la hauteur, mais il reste que c’est ta famille
— Et la famille il faut la mériter aussi ! Tu choisis pas ta famille, tu la mérites ! Tu peux choisir tes amis, pas ta famille !!!
— Ah c’est très juste !
— Donc, il faut la mériter
— Tu sais, j’ai un ami à moi, il a eu la dispute durant deux ans avec sa femme, parce qu il est tombé amoureux d’une belle femme sur le net et la fille la qu’est-ce qu’elle a fait ? Elle va voir a gauche et a droite avec un tas d’ordures, en le trompant et lui faisant perdre l’amour de sa femme se des siens ! Et pourquoi ses deux année perdues, dis-moi ? Pour souffrir ! Est-est ce que ça vaut la peine ? Non, je le crois pas !
— Non, ça ne vaut pas la peine, t’as raison, Suzy !
— Luis, le prends pas mal mais je dois partir
— M'ais c'était son karma de souffrir pour progresser, pour apprendre à donner le la valeur à celle qui l'aime… Ok, je te laisse. Bonne journée… Ah…
— On se parle demain
— Ton chapitre sera: Les folies de Suzy !!! Á demain !
— T’es le meilleur ami et je te remercie pour tes conseils. Bonne journée… »

Je viens de sourire ! Ah comme je suis fier de Suzy ! Quel chemin parcouru depuis notre rencontre un jour de janvier ! Quel apprentissage de la vie et surtout, quelle pureté de corps, cœur et âme ? Cette femme-là est véritablement un ange pour avoir l’audace de séduire, affoler, se laisser tenter et résister à tant d’hommes affamés de sexe et dépravations et à un tas d’ordures qui sont la honte de la race humaine !
Est-ce que le con qu’elle a pour mari, réussira un jour à comprendre qu’il a un trésor à la maison qui lui sourit en pleine traversée de l’enfer pour lui donner le meilleur d’elle même, le plaisir, l’amour, et il la méprise, la dénigre et maltraite ? Il ne l’a jamais méritée, mais il encore à temps de sauver son union et maintenir entre ses mains la clé du bonheur, car, maudit sera-t-il et pour l’éternité, si elle venait à se perdre. Si n’en veut plus, il n’a qu’à ses excuser et lui rendre sa Liberté, car, malgré les voyages insensées qu’elle a fait les derniers temps, elle n’a jamais réussi à s’en défaire des chaînes qui la garde esclave de la fidélité et d’un « macho » qui croit être un homme !


Nous sommes le 4 juillet, il est 7 heures, je viens de composer un poème pour Dara- car c’est son anniversaire et hier on a faillit se bloquer pour toujours - , j ‘écris frénétiquement à haut débit, quand je vois arriver Suzy :

Ted: J'attendrai !!! ( Esperarei !!! ) dit :
— Então ! Bom dia, menina !
Loin des yeux loin du coeur proverbe menteur tu est loin de moi mais je pense qu a toi dit :
— Bom dia, Luis !
— Olha como emagreci ! Tu também vais conseguir !
— Como estás ?
— Bem dia, obrigado!
— Eu ja tinha reparado ontem que estavas mais magro !
— Olha, já foste ao meu blog ?
— Não, ainda não tive tempo ! Sabes tem sido uma guerra aqui em casa…
— Porquê ?
— Sabes eu ando a fazer a dieta devegar…porque das outras vezes eu emagreci muito e depois voltei a engordar quase o dobro…
— Ah ! Não sabia…
— E o meu marido não compreende isso ! Esta semana disse-me que tinha vergonha de mim !
— Puxa, o tipo é burro ou faz-se ?
— Para irmos a Portugal assim…e eu fartei de chorar toda a semana e ontem não me contive e disse-lhe : ou me aceitas assim ao meu rítmo para eu emagrecer como eu estou a fazer ou se nao tens outra hipítese, a porta está alí.
— Isso, sê firme !
— E ele disse que se acalmava então
— Faz melhor
— Sabes ainda não é por ele que é isso que me enerva, é pelas pessoas da aldeia que o conhecem
mas eu disse lhe a ele : tu vives comigo, nao com elas
— Assim é que deves falar…
— E se elas são mais importantes vai passar férias com elas
— Boa !
— E ele entao disse me que vai so pensar na gente a partir de agora é assim, Luis, ele tem que
mudar
— Acho que vais conseguir, senao tens bom remédio: abres-lhe a porta, como disseste - e pões-lhe a mala na rua.
— Pois, mas acho que nao vai ser preciso porque eu vou mudá-lo e vais ver depois vou estar feliz por aquilo que fiz
— Olha, vais sentir muito orgulho em ti. Mereces ser feliz porque procuras a felicidade e não tens medo das tentaçoes do mundo e dos homens: felicidade amargurada, felicidade redobrdada
— Pois eu sei disso e nestes meses aprendi mais que na minha vida toda
— Ainda bem que o tempo não foi todo perdido
— Pois nao ! Oha, eu ja volto vou vestir os meus filhos esta bem
— Isso, vai la cuidar dos teus meninos…
— Mas adoraria falar mais um pouco contigo está bem ?
— Com certeza ! Eu espero, vai lá.
— Até já
— Até logo !


Quand Suzy est revenue, on a repris notre dialogue en français.

Ted: J'attendrai !!! ( Esperarei !!! ) dit :
— Alors, ton mariage, tu vas le sauver ?
— C’est sur, il le faut, Luis
— Que comptes-tu faire ?
— Moi je vais essayer de changer mon mari
— Voila, si tu te donnes la moitié du mal que t'as eu avec le net tu y arriveras et sera tout bon pour toi
Pense aux mois de net et au mal pour rien et t'auras de la force pour aider ton mari à être meilleur
— Je sais, je le veux, mais le problème c’est que l amour pour mon mari n est pas là
— Alors... il faut que tu le retrouves, si tu l'as oublié quelque part reprends-le. Dis, tu ne l'aimes plus ?
— Franchement, non ! Et je ne sais pas pourquoi…
— Alors pourquoi veux-tu changer ce que tu n'aimes plus ?
— Je veux l’aimer a nouveau parce que sent que l aime pas parce que j ai tout ce que veut sur le net et c est pas juste
— Donc, tu doutes. Tu sais que tu te trompes et que ne Net n'est pas solution et le cas où... t'aurais toujours ton mari au moins…
— Je crois que c’est ça.
— Bon, t'es vraiment amoureuse de quelqu'un du net ?
— Vraiment ?
— C’est le jeune n’est-ce pas ?
— Oui, c’est pas ça, je le sais !
— Et tu crois que ton histoire avec lui a de l'avenir ?
— Franchement je ne sais pas, parce qu’il est amoureux de moi maintenant, mais il est trop jeune et un jour il va comprendre qu’on a rien a faire ensemble…
— Il sera tenté par d'autres sirènes plus jeunes...voilà, c'est ça et tu seras brisée à nouveau
— Voila pour quoi je ne m’attache pas trop…
— C'est bien. Comme t'as dit; pieds sur terre
— Mais mon mari, je sais que c’est lui le seul pour moi… Je doute, je suis confuse !
— Après les vacances on fera le point de la situation, Suzy
— Avec plaisir ! Tu pars quand, Luís ?
— Le 24 juillet jusqu’à la fin du mois d’Août
— Ah moi je pars le 22 juillet !
— Alors, profite du temps et lis les bouquins, oublie le net, respire, vit et change-toi toi les idées
— C’est ce que je vais faire ! Je vais visiter des amis là bas et je serais plus tranquille avec ça.
— Il faut qu'on fasse une pause et on arrête avec le virtuel qui ne mène à rien et n’apporte rien de bon
SEULE LA VIE EST VRAIMENT PRESENT ! Allez, va relire mon blog… Lis tout !
— Une minute…
— T’es pas la seule, il y a d’autres histoires de femmes accros du Net.
— Excuse-moi, c’est le téléphone ! Tu as toute à fait raison il faut faire une pause
— Il faut avoir le courage de ne plus aller sur le net, de couper les liens virtuels et renouer avec les réels : vivre, il faut absolument vivre, toucher des choses, sentir les roses, caresses nos enfants…
— Tu crois qu on arrivera ?
— Il le faut puisque on a la preuve que le virtuel est pour les salauds ! Les purs ne se satisferont jamais et auront des remords plus tard. On peut y rester, mais ça ne mène nulle part !
— Parmi ses salauds il y a des gens aussi bien…
— Mais pas pour se marier avec, pas pour une vie réel : juste une baise ou des rencontres sexuelles.
— Ah…
— Ça brisera nos familles à tous ! Ici on devient rarement meilleur. Tromperie et malheur…
— Ah tu l’as dit !
— Tout qu’on construit ici aura besoin de retomber dans le virtuel un jour, puis les gênes y sont…
— Sais-tu qui m a appelé déjà 30 fois ce matin ?
— 30 fois ?! Ah le con de l’arabe !
— Oui l’arabe, il m’a laissé 30 appels en absence!
— Le premier des arabes… Il ne te lâche pas tes baskets celui-là ! Merde, il est dingue celui-là !
— Non…
— Non ? Écoute; s'il t'appelle est parce qu'il n'as pas d'autres distractions, car toutes les femmes s'aperçoivent qu'il est un salaud ! Non ? Tu crois qu’il est amoureux ?
— Je sais ce qu’il veut et il est peut être amoureux
— Non
— Mais il veut que je l’appelle parce qu il a envie de moi…
— Il n'est pas net ni pur ! Écoute, Suzy ! T’es sa chose, sa vache, la salope à regarder et à enfoncer – comme il te disait – pour se masturber et assouvir ses désirs, ses bas instincts, c'est ça…
— Tout ce que tu dis aussi, mais je le connais lui et je ne lui réponds même pas…
— Quand on homme aime une femme vraiment, il s'efface, il souffre, il la laisse tranquille pour prendre sa décision. Il lui parle pas de ça ! Alors bloque et élimine définitivement ce type : il est ton démon
— Mais comment s’il a mon numéro ?
— Alors éloigne-toi de lui, bloque, empêche d'arriver, demande à Cmd de le bloquer…
— Á VOX
— Vox ? Ok, soit, mais fais-le !x
— Luis
— Va chez eux et dis que tu veux pas recevoir les appels de X et tu fournis touts les numéros de
des gens qui peuvent te faire du mal . T’es pure, ne laisse pas qu'ils te salissent le corps et l'honneur.
— Je reviens plus tard…
— Fais table rase de tout cela et retrouve la vie… À plus tard, Suzy !!! »


Aujourd’hui, mercredi, le 13 juillet 2005, je me suis levé à 6 heures quarante et, comme d’habitude, je suis venu voir mes mails avant de me mettre au travail. Personne pour m’embêter, donc que peux organiser professionnellement ma journée, qui commence par une expertise et se terminera par une vente, car je pars toujours du principe que je vends à chaque visite. Je suis décidé aussi, du point de vue littéraire, à placer dans mon blog un article que j’ai écrit sur José Saramago, le Nobel de Littérature portugais, mon adversaire politique du temps de où j’étais militant actif et je défendais corps et âme mon idéal de Liberté et de société. Comme je dis dans mon article, ce n’est pas l’écrivain qui m’épate chez Saramago, mais l’Homme, son humanisme, son sens de justice et l’hargne qu’il met à défendre des idéaux.
J’aimerais aussi pouvoir corriger quelque peu mon roman et avancer, si le temps et l’inspiration seraient touts les deux au rendez-vous. Ah ! Il parait qu’une folle a des insomnies ce matin. Quoi ?! Je dois ouvrir un cabinet d’astrologie et des arts divinatoires, voir un bureau de conseil matrimonial, tant sont déjà les cas où je suis intervenu à ce sujet. J’ai pensé folle et qui est-ce qui est apparue ? Suzy en personne ! Quel sera la nouvelle de ce jour ? Une nouvelle folie ou Suzy s’assagit ?

— Bom dia, Luís, se vieres queria falar contigo
— Olá, bom dia ! Diz, Suzy ! Fala, mulher !
— Bom dia ! Olha sabes quem voltou na minha vida ?
— Quem ? O árabe ?
— Sim, o da Suéçia !
— Oublie-le, Suzy!
— Olha, logo assim a quente, no primeiro momento, eu disse ao meu marido que ia para a Suéçia
— Fais pas ça ! Et lui ?
— Et lui s’est fâché, mais grave…
— Qui ? Ton mari ?
— Et il a pleuré par après… Oui, mon mari.
— Alors, que veux-tu faire ?
— Moi, je vais rendre les billets que j’avais déjà en mains. Je les rends aujourd’hui : j’y vais pas !
— C'est très bien comme ça Suzy.
— Tu crois que c’est la meilleur chose?
— Oui ! Le suédois c'est arabe aussi
— Algérien !
— Soit, envois-le promener ! Allez, coupe net avec lui, avec eux, ils s'amusent…
— C’est ce que je vais faire
— D’autres femmes viennent de m'en parler… C’est ecoeurant, dégueulasse !
— Ah ! C’est quoi ?
— Iil parait que c'est leur jeu, leur manège pour s'avoir les occidentales, s'en moquer, les baiser quand c’est possible et les abandonner le ventre plein, si c’est pas avec le sida dans le sang… Ils veulent vous humilier ! Arrête, bon sang !
— Je sais l’autre aussi est revenu…
— Arrête
— Mais il va un jour plus tard, il a foutu le camp encore une fois…
— Il te tente, te fait aller, t'abandonne et revient…
— Oui, il n’est pas sérieux, je peux pas lui faire confiance, car j’aurai tout perdu lui et mon mari
— Oublies ces salauds-la… Ce sont des animaux, pas des hommes…
— Tu sais, Luis, mon mari ne me disais jamais je t aime
— Ne rentre pas dans leur jeu, ne sois pas leur victime…
motasssqs6@hotmail.com dit :
— Je sais ils sont tous pareils, je le sais…
— Alors...aime ton mari : lui est vrai, pas artificiel ou virtuel.
— Tu sais j ai fait l amour hier soir
— Pas parfait mais mieux qu'eux tous
— Et c était merveilleux
— Tu vois
— Et là mon mari est en train à nouveau de tomber amoureux de moi, je le sens !
— Sois patiente et aime ton mari, aide-le à devenir meilleurs, comme t'aimes, mais sans jamais le détruire, car il ne t’aimera pas s’il est détruit, ou s’il se sens détruit…
— Parce que j’ai remarqué aujourd’hui. Il m’a fait la bise avant de partir au travail…Il m’aime…pour les autres je suis une poubelle… et maintenant on part en vacances et ça va être mieux
— La clé de ton bonheur est chez toi. Vous allez devenir un couple plus uni et amoureux un de l'autre
— Oui, je le sais, je le sais et si tu voyais… Maintenant on s’embrasse en pleine cuisine et même nous enfants nous regardent bizarrement…
— Tu vois, il porte l'amour pour toi en lui, même s’il n’a pas toujours su le montrer.
— Ce matin avant de partir il m a dit qu’il m’aime beaucoup et qu’il ne m’oublie pas…
— Les autres te montrent l’amour virtuel, mais ce qu’ils portent réellement eux c’est du mépris, de la haine…voilà !
— T’as vraiment raison
— Il est la ton amoureux, c’es lui, ton mari…
— Juste que je me faisait des illusions avec les autres
— Ce n'est pour rien que t'es toujours restée fidèle.. Ici ce n'est que des illusions
— Tu vois, c’est grâce à toi que je me suis aperçu…encore à temps.
— Dieu merci
— Après, j’ai réfléchi et j’au vu qu’il y avait toujours quelque chose qui me bloquait pour pas faire l’amour
— Tu commences à voir la passion réelle et à oublier un peu l'illusion virtuelle. Ton cœur est pur.
— Oui, parce que la vie réelle je la tiens et l illusion je ne saurais jamais l’attraper, parce que elle n’ existe pas…
— Voilà! Tu deviens philosophe en plus…
— Luis, merci d’être là m’écouter, à m’entendre, à me conseiller… Écoute, je dois partir emmener les enfants…
— C'est aussi bien pour moi, j’aime ta présence et tu me donnes des leçons : j’apprends toujours quelque chose avec toi, Suzy ! Tu me donnes du courage et t’es devenue l'ange de l'ange
— Tu sais, je serais toujours là, sois en sûr…
— Merci, dans la vie, on a touts besoin les uns des autres. Ah, une nouvelle pour toi : je suis vraiment amoureux et je vivrais cet amour. J’écris le roman et ça avance très vite…
— J’en suis sur qu’il va être génial… je serais là pour le lire…
— Avant hier j'ai donné une interview…
— Tu sais, pour l’autre j ai pas fini, mais au Portugal je le finirais… Ah ! Une interview ?
— Oui, elle sa sortir le 23 Août…t
— Où va-t-elle venir, sortir ?
— Dans le programme hommes ou portugais de succès
— À la radio ?
— Oui dans le programme de Teresa Morgado, à RDP – radiodiffusion portugaise.
— Je vais l’écouter avec attention
— C'est peut-être le début ma chance. Tu sais, j'ai lu un poème, un texte et raconté très brièvement ma vie…
— J’achèterai ton livre, mais je veux une dédicace avec une belle phrase a
— Oui, bien sûr, mais personne saura jamais que t'es Suzy la folle devenue ange de l’ange.
— C’est notre secret
— Bien sur
— T’es mon ange a moi
— Tu pourras le lire à ton mari et il ne saura jamais…
— Exact
— Regarde la couverture que j'ai imaginée avant hier.
— Écoute, Luis, je veux t’avouer : t’es la chose la plus jolie que j ai rencontré ici sur le net… Je dois partir mais je reviens.
— Ok! Ciao à toute à l’heure, si je suis là…
— Á toute à l’heure et merci…
— C’est moi qui te remercie, Suzy !


Lud MacMartinson - LMP
Luxembourg 2005

domingo, 30 de outubro de 2011

Les tentations d'un Ange - Chapître II



Verset lyrique, 
rencontre insolite, 
histoire sans suite, 
vie quelque part en fuite!


Le deuxième chapitre est dédie aux femmes qui m’ont inspiré quelque chose et ont laissé un registre, indélébile soit-il, sur mon cœur et dans ma tête, le disque dur et le logiciel de mon ordinateur. Je pourrais vous lasser avec tous les déboires, frénésie et haleine que les soirées et les matinées passées à la chasse de cœurs en détresse et des corps en manque m’ont suscité et provoqué. J’étais le parfait chasseur ; Il me suffisait de point ma souris et cliqué pour que le coup parte et réveil la proie. Parfois le premier était, et il avait d’autres ou il fallait insistée, car le gibier était sous la mire d’autres prédateurs ou chasseurs. Ici, comme dans la forêt, il fallait agir vite et visé juste, calibrer les mots et puis attendre l’écho des coups.

À tout seigneur tout honneur, et charité bien ordonnée commence par soi-même.

TED, l'ange qui passe, a dicté: Sagittaire, amitié, immense, passionné!

J'ai le cœur trop fragile car il ne sait pas refuser
un peu d'amour, de tendresse, ou d'amitié
J'aime quand il balance comme dans une danse
ou quand il crie comme des enfants à la recrée
Sagittaire, j'ai toujours un plaisir immense
à tout partager, plein de vie et passionné!

« TED : Qui est TED vraiment ?
TED est un internaute entre des millions, assoiffé d’amour et de tendresse ! Il se croit un être merveilleux dans son imperfection humaine, ce lui donne une excuse et lui permet de se tromper comme tout le monde, de fuir la réalité, de s’évader, de s’envoler et de faire des chutes pas possibles, surtout quand les chagrins d’amour le font pleurer comme un gamin qu’il est au fond de lui.

TED, alias LUDwig, Sérgio ou simplement Luís, est un caméléon ! Sagittaire, il est né avec un arc et une flèche et connais l’importante des mots, un atout et une arme qu’il peut jouer ou manier à tout moment, pour vous sortir de l’enfer et vous ouvrir les portes du paradis.

*

CHANTAL45 a dit: putain, sex, rose, larmes!

Voici Chantal, en réalité 35 ans, call-girl, fille de cabaret ou pub, selon ses aveux - la femme qui m’a laissé le plus de peine et un goût amer dans l’âme. On s’est parlé cinq ou dix minutes et je crois que j’ai vu et deviné tout son désarroi intérieur et mon verset a été pire qu’une flèche qui l’a atteint en plein cœur, car elle est partie tout de suite après et, malgré mes recherches, je ne l’ai jamais croisée sur le Tchat.
N’ayant jamais de ma vie rentré dans un pub, tel qu’elle me l’a fait comprendre – ou des filles satisfont les caprices ou les désirs sexuels des hommes riches, pour la plus part, mais pauvre d’amour et de vérité intérieur. Elle s’est proposée de m’initier, en me racontant sa vie et de m’aimer le temps d’une étreinte dans sa suite, avec une bouteille de champagne pour nous faire oublier les blessures de la vie.

La voyant partir, j’ai eu le réflexe de sauver les derniers mots de notre dialogue :

chantal,femme , 45 ans, Luxembourg
»

TED54 :
— Dis-moi, que fais tu au juste avec ton client dans le pub? Le connais pas ce milieu là ,mais j'aime les femmes… Écoute, ne le prends pas mal, car je te connais pas et je ne sais pas que fais-tu dans la vie, mes tes mots me disent long…Attends !

Chantal dit :
— Je ne m'occuperai que de toi, tu aimes le sexe…
— Trop même ! Voici le verset que tes mots m’ont inspiré :

Ma putain de vie tient à peu de chose
j'en ai marre du sexe et des vacarmes
j'aimerai qu'un homme m'offre une rose
et un mouchoir pour sécher mes larmes...

— Alors que me dis-tu ? T’as aimé, Chantal ? J'aime les femmes…mais je suis très exigeant! Il y a peu de tendres et câlines, humaines... Chantal, tu peux m’écrire sur teddy45_lux@hotmail.com ou ted45_lux@yahoo.fr; S’il te plaît…Chantal…

J’ai eu pitié d’elle. J’ai voulu vraiment être l’ange que les femmes disent que je suis, pour, tel un chevalier du moyen age, aller la libérer de la tour de cristal où Chantal vit piégé et renfermée, comme une esclave à qui on a enlevé le goût.de vivre pour que devienne une vraie fille de joie !
Très sincèrement, j’aimerais rencontrer Chantal pour lui sourire et laisser mes yeux pénétrer dans les siens pour aller jusqu’au fond et au bout du monde sublime de son âme ou elle recycle et cache le monde immonde que lui fait peur et lui enlève le droit au bonheur.
Où que tu sois, Chantal, je prie Dieu pour qu’il te libère et te fasse goûter aux joies et plaisirs simples et innocents de la vie sur Terre. Pour toi, douce inconnue, je cris et je prie « que les Forces du Rêve et de l’Amour te libèrent et soient avec toi à tout jamais !

Je t’aime, femme esclave d’un monde pourri, meurtrie dans ta chaire et dans ton esprit, je t’aime parce que ton âme reste propre et pure, malgré la saleté de ton corps ! Comment pourrais-je rester indifférent à tant de souffrance et à ton cri de détresse ! J’ai écouté ton SOS, mais je me suis perdu au milieu du brouillard informatique et je n’arrive pas à capter tes sensations, tes cris, tes pleures ! Ah, si j’avais des dons de voyance ! Garde espoir et ne baisse pas les bras, car ton esprit à besoin de sentir le sang que le mal fait couler dans tes veines, pour que les anti-corps de ton cœur fasse leur sale besogne. Prie, pour que le bon Dieu donne une deuxième chance ici-bas.
Merci pour le beau verset que tu m’as inspiré, sûrement un des mieux réussis de ma vie, ce qui prouve tout ce que j’ai ressentis, car t’es une vraie muse et tu sais très bien que j’ai toujours aimé les femmes, pour mois des déesses, des sirènes, des dulcinées qui me donner des idées et font mon cœur se sentir en vie et avoir envie d’amour et d’absolu !
Je t’ai aimé et je t’aimerais toujours, Chantal !

*

LINA, ma déesse, muse, princesse, reine, dulcinée, femme... j'ai prié:

Je veux embrasser la fièvre de ton corps
et écouter ta voix chuchoter tout bas
viens m’aimer et reprendre le trésor
Que j’ai amoureusement gardé pour toi !

Lina c’est la seule vraie femme de ma vie ! Celle qui compte plus que moi, que qui m’a fait rêver, qui m’attiré dans son pays, qui m’a fasciné avec le premier regard, qui m’a fulminé le cœur et avec qui j’ai décidé de bâtir mon bonheur, avoir une famille et vivre ma vie.
Lina est réellement toutes les femmes du monde à elle seule. Alors même si j’aurais le temps, touts les dictionnaires de toutes les langues du monde, n’auraient assez de mots pour que je lui dise et écrive tout ce qu’elle est pour moi et les sentiments qu’elle me suscite et mon cœur lui porte, car Lina est l’infiniment tout, et devant elle je suis simplement rien, le néant. Pourtant, je n’arrive pas à l’aimer comme elle mérite, à lui dire tout que je sens pour elle, car je suis un être égoïste et toujours en quête d’absolu.
Elle connaît mes désirs, elle lit mes pensées, elle sent mes trahisons, elle voit mes délires et a peur de me perdre un jour, mais elle continue à m’être fidèle, à me chuchoter, me câliner, à me soigner le corps et l’âme, à me pardonner mes « infidélités.» Virtuelles et à craindre qu’une réelle brise son bonheur, soit pour tout cela et beaucoup d’autres choses, je vous dis que Lina, la Brésilienne que j’ai épousée en 1981 à Rio, est la meilleure femme du monde.

J’exagère ? Non, car aucune femme aurait assez de force, assez de courage et assez de patience pour supporter et émerveiller le sagittaire idéaliste, rêveur, passionné, égoïste, volage, impatient et impossible à vivre que je suis.
Bon, s’elle le fait c’est que dois en valoir la peine ! Eh ! Lol ! Rires ! Vaniteux ! Prétentieux ! Vraiment fou moi ! Ah ! Désolé, génie aussi etc…etc…

*

JOURNÉE DE LA FEMME: 08/03/2005, pour ELLES!

Quand je dis que je t'aime,
ce n'est presque rien du tout
comparé au feu qu'entraîne
et mon cœur et le rend fou !

Si je t’offre une rose
je te mettrais la puce à oreille,
Je ne me tais pas et j’ose
Te dire : t’es une merveille !

Suzy, - la folle, - comme j’ai l’habitude de lui crier : Ganda maluca ! - qui a cru que j’étais vraiment un « ange », et toutes circonstances n’ont vu en moi que cela, à qui je vais dédier tout le chapitre les folies de Suzy, - est arrivé de bonne heure et m’a demandé si je savais quelle journée on était. J’ai répondu que je ne regardais plus la télé, dès que le Président de la République Portugaise avait décidé de dissoudre le parlement portugais, démocratiquement élu, un coup d’état démocratique, un coup mafieux légal, selon moi !

Jour mondial de la femme ! Normal, ai-je répondu, les anges n’ont pas de vraies femmes. La minute qui suit j’ai pris les clés de la voiture et je suis allé à la station service la plus proche – à Mersch, à 5 km de chez moi – et acheté un bouquet de roses rouges pour ma femme, que je lui offrit l’air gêné, car elle attendait pour le café et toast au nutella. Les versets, je les ai écris avant dix heures et envoyé où écrit à toutes les femmes que j’ai croisées dans la journée ou j’avais dans ma liste de contacts, c’est à dire une cinquantaine.

Bien sur, à toutes je posais invariablement les questions : est-ce que votre mari vous a déjà offert quelque chose aujourd’hui ? Quelqu’un vous a-t-il offert des roses ? Fait la bise ? Écrit un poème ? Quelqu’un vous a dit aujourd’hui « je t’aime. » ? Non ! Il ne vous mérite pas ! Cela s’appelle conditionner les gens, éveiller et jouer avec les sentiments. Un séducteur sait faire tout cela et peut faire tout cela avec ou sans arrière-pensées. Aux yeux des femmes, ce jour, j’ai monté d’un grade : ange et poète au cœur galant ! Je me savais attachant et attaché dans les cœurs des dames.

*

TANIA, m’a chuchoté : amour, complicité, confiance, tolérance

Cœur fragile, je ne rêve pas d’un grand amour
mais d’un peu de complicité en toute confiance,
car le bonheur est unique et rime pas toujours
Avec passion, mais avec simplicité et tolérance !

Tania, de Belgique, institutrice, 2 enfants, divorcée, a été une des femmes avec qui j’ai parlé le plus longtemps pendant une journée, car avait été opérée et avait du temps. Elle n’a jamais douté que je sois un ange. Plus elle a voulu que je sois Dieu, après que, me montrant des photos de gens de son entourage, je lui ai donné mon avis sur ce qu’elles m’inspiraient. Médusée, elle a voulu que j’analyse son regard, que je lui prévois l’avenir, mais j’ai toujours ce jeu là, car je ne pouvais en abuser et devenir un charlatan, un escroc d’âmes sensibles.
Cependant, un jour elle a tellement insisté pour que je lui dise ce que je pensais, que je lui ai demandé s’il elle avait jusqu’à ses arrière-grands-parents des fous dans la famille, car – je pouvais me tromper et je me trompais sûrement – je voyais de la folie dans son regard. Sur le champs elle m’a dit que non, mais quelques jours plus tard elle a admis que peut-être…
Tania « la Tite chinoise », avait vécu dans sa jeunesse une passion platonique la marquera à vie ! Elle ne s’en sortira pas tant qu’elle ne trouvera un homme qui sache l’aimer davantage pour son âme.

*

MEGGY, la timide, m'a fait écrire:

Meg, m'est tombée du ciel
comme la pluie en plein orage.
son cœur crachait du fiel
pour mieux tourner la page!

J’ai croise Meg le soir de son chagrin d’amour et ce fut très facile devenir son ange-gardien pendant quelques week-ends, car elle ne Tchatchait que les fins de semaines. Meg n’a jamais accepté de me parlé sur Msn. Meg et moi avions un point commun : La région de Cascais, la riviera lusitanienne, où bon nombre de têtes couronnées se sont exilées dans les années sombres de l’Europe du XX ème siècle, celui qui a fait anéantir l’humanité avec ses 2 guerres mondiales et les virus du fascisme, du nazisme fasciste et du communiste, responsables pour des millions de morts en moins de cinquante ans ! Ces trois dictatures ont tué à elles seules en Europe plus d’un million de morts par an, tenant compte de leurs années de vie.
Ayant me retiré des Tchat, je n’ai plus rencontré ou croisé Meg, qui devait me ramener des photos de la « boa do inferno » - bouche de l’enfer -, ex-libres de Cascais, mais elles ne me sont jamais parvenues. Je ne sais même pas si elle est encore en vie.

*

Espoir 472, a choisi: valse, fleur, cœur, bonheur,

Espoir déçu, espoir perdu et retrouvé
car ma vie c'est un tango, une valse,
et un perpétuel voyage insensé
Parfois je me sens une fleur fanée
mais l'Espoir revient et l'amour
reprend touts les droits de mon cœur
car l’Espoir c'est le début du bonheur!

C’est Yvelise, femme, la quarantaine, française, marchande de vins qui m’inspira l’Espoir. Je crois que j’ai cerné sa vie. On s’est parlé deux ou trois fois très légèrement et nous ne nous sommes pas revus jamais. J’ai eu l’impression qu’elle menait une vie tout à fait banale, sans heurs et sans faire des vagues. Elle m’a paru calme, douce, sensible et épanouie, donc, l’ange que j’étais déjà n’a pas eu à intervenir et s’est effacé comme il était rentré !

*

MAGALI, a soufflé: brun, timidité, chocolat, vie!

Derrière mon doux et brun regard
l'essaye de cacher ma timidité
mais dans mon cœur chocolat
je garde mon jardin secret
et fait du travail une thérapie
pour mieux protéger ma vie...

Magali, m’est apparue sous le pseudo de, latitude, femme , 37 ans, Belgique , employée de bureau, quelque part en Belgique, célibataire, mais fortement marqué par des chagrins d’amour et des concubinages ratés. À l’époque, elle avait un confident qui la fascinait, mais lui faisait peur, il était prof de l’université ! Elle a voulu que je devine si le monsieur en question serait vraiment sincère, car elle croyait qu’il était un Docteur Jekill et un Mister Hyde…

Voici le dialogue que nous avons eu à ce sujet :

TED : cœur fragile !
— Désolé, je ne peux pas juger une personne, ni émettre un avis sur un sujet si délicat et sensible, du fort intérieur de chacun. Si je le voyais, si je pouvais toucher sa main, la serrer, et le regarder je saurai te dire l’impression qu’il m’aurait faite. Pas ainsi ! T'as sa photo à lui?
— Je n’ai rien du tout... Moi je crois juste qu'il ne faille plus aimer et qu'il s'est construit une carapace impénétrable et c'est justement cette carapace que je voudrais pénétrer...
— Attends ! Pas la peine qu’essayer de pénétrer dans la carapace si l'extérieur te dit de t'éloigner de lui! Tu le sentiras, tu iras plus loin, sinon pas la peine de vouloir découvrir quelque chose que te fera encore plus de mal: Laisse ton cœur te parler et te guider.
— Le mal je m'en fous... je veux savoir qu’il est vraiment... car je suis sûre qu'il est malheureux. Je sais que tu peux difficilement mais c'est très gentil de m'avoir écoutée...
— Oui! Alors il ne faut pas confondre pitié et amitié ou amour! Sur la pitié tu ne construis rien sur et valable!
Latitude :
— Ma trop grande gentillesse m'a souvent joué des tours... tu veux juste que je l'oublie... mais là il aura gagné, c'est ce qu'il voulait me faire fuir sans que ce soit lui qui coupe le contact...
— Dans la vie il ne s'agit pas de perdre ou de gagner: un guerrier de lumière sait quand il doit abandonner ou perdre une bataille ou laisser la victoire à un autre car il veut progresser, atteindre son but: je crois que tu veux souffrir pour avoir raison. Tu veux trouver des pierres sur le chemin de ton bonheur... et quand tu ne les trouves pas, tu vas les chercher pour avoir une raison pour ta chute probable. Moi je libère, j'oublie tout que ne me fais pas mieux être humain et me rend plus heureux ; je ne cherche pas des difficultés ; je suis curieux, mais quand je me sens mal, je change de trajectoire pour ne pas le ressentir à nouveau: T’es tenté par l'interdit: L’abîme t'attire et tu veux trouver le paradis dans en te forgeant un enfer…où brûler ton âme en cas de malheur. Allez, positive, Magali !
— Ok, ciao ! »
J’ai encore parlé avec elle quelque fois et puis je l’ai perdue. A-t-elle rencontré son Dr Jekill ou son Mister Hyde ? Je ne les aurai peut-être jamais.

*

CELESTE, la pianiste m'a inspiré:

C'est arrivé comme un orage
elle n'était qu'une Idée Folle
Loin de moi, juste une page
enchantée, mais aussi drôle
sensuelle et simplement sage,
telle que dans un jeu de rôles...
Insensé archer sans attelage
n'ayant pas peur des trolls
embarqua juste son courage...

Idée Folle, un roman sans paroles, tel était le nick de cette veuve, la quarantaine joyeuse, pianiste de son état et femme qui ne s’interdisait pas un bon plaisir, un bon amant, une bonne orgie, car elle n’avait de comptes à rendre à personne. Libre et sans complexes. Femme épanouie qui se méfiait des mariés comme de la peste. J’ai passé des bons moments avec elle, à parler de tout sans la moindre gêne. Je me souviens que ma réplique fut la suivante :
« Donne-moi une heure ou un jour et laisser n’asseoir devant toi, pour te regarder et te sourire en silence et tu verras le roman sans paroles que mon regard et mon désir écriront dans ton âme et dans ton corps. Un roman sans paroles, sans gestes, sans attouchements, sans points finals ou virgules, mais qui te fera découvrir un monde insensé de plaisir… »
Céleste a été fascinée, mais j’étais marié pour plonger dans sa piscine et finir la nuit au lit.
Un jour je lui au demandé de ma composer une chanson, dont je serais le parolier. Pour sa vie. Je lui ai même écrit ces versets.

MÉLODYE, chanson pour une pianiste...

J'ai dans le cœur une Mélodye,
le bonheur pour qui je vis,
J'ai dans le corps la mélodie
qui a sellé le sort de ma vie...

Pour elle je donnerai mon âme
je serai tout-feu, tout-flamme
Pour elle je serai une guerrière
ou tout simplement une mère...

Mélodye d'amour et de passion,
pour qui j'ai perdit la raison,
Mélodye ma fille, mon orgueil,
mon espoir, mon rayon de soleil...

Céleste était ma seule confidente sur Yahoo, mais j’ai décidé de supprimer cette ligne là. Comme elle ne m’a pas écrit aucun message, j’ai décidé de me effacer de sa vie, car il y a temps pour tout : pour s’enchanter comme pour se morfondre et ça je ne veux pas. Alors, vole papillon vole, et pose-toi sur celui qui tu voudras.

*

SANDRINE m'a demandé: vie, renaissance, amour, bonheur!

La vie est une perpétuelle renaissance
l'amour un éternel recommencement
le bonheur est plus fragile qu'on pense
il faut l'arroser chaque jour patiemment!

Sandrine c’est une rencontre de Msn. Elle était Stella, 32 ans, des rondeurs, tout ce qu’il faut là où il faut, s’en vantait-elle dans son profil, où apparaissait sa photo : Un visage rond au regard ensorcelant. Je lui ai lancé une flèche et elle me l’a rendue.
Sandrine est la preuve que le monde est petit que tu qui se fait se sait trop ou tard. Stella arrive chez moi le vendredi soir et on est devenu complice tout de suit. Pas de coup de foudre, mas un émerveillement mutuel, car nos propos étaient fluides et attachants. J’ai passé une heure avec Stella et Sandrine est réapparue le samedi matin pour une heure. Par hasard, dimanche je devais faire visiter un appartement à une fille dans la rue Adolphe Fischer. Je m’y suis rendu et, comme à mon habitude, je l’ai accueillis en bas de l’immeuble avec un grand sourire, malgré la présence d’une dame que j’ai supposé être sa mère. Les propriétaires de l’appartement étaient un couple de français : lui, Jean Claude, figurant dans des films célèbres, tels que d’Artagnan, aux côtés d’acteurs de renommée mondiale et stars de box office américain ; elle, Denise, peintre à ses heures, très sympathique, avec qui le courant empathique est, passé dans le premier regard.
Monsieur m’avait demandé le mardi précédent pourquoi je n’allais plus chez lui avec des clients, car son appartement ne trouvait pas preneur. Je lui ai répondu qu’il ne m’avait pas signé un mandat de vente et qu’il avait déjà beaucoup d’agences sur l’affaire, ce qui – à mon avis, comme je lui avais dit le premier jour – était très préjudiciel, car seuls les mauvais produits ont besoin de trop de publicité et de beaucoup de représentants. Il était méfiant et un peu négatif ! Donc, je m’éloignais. Toutefois, je lui ai promis de revenir, puisqu’il s’était séparé des autres agences, car – m’a-t-il avoué – ils ne savent pas vendre. Ils ne sont pas comme vous. Evidemment j’en ai été ravi et sorti très flatté.
Dimanche matin, 11 heures, il est venu m’ouvrir et nous sommes montés touts les deux avec mère et fille dans l’ascenseur, malgré l’espace exigu de celui-là. Comme toujours j’ai salué madame, en lui serrant la main chaude et douce et en lui envoyant un joli sourire. J’ai pris en charge les dames et après visité l’appartement, j’ai demandé à monsieur de nous montrer le grenier et la cave.
Normalement, la visite devrait se terminer là, mais j’ai regardé la demoiselle et je lui ai demandé si elle voulait revoir l’appartement. Elle répondit oui et nous prîmes le lift à nouveau jusqu’au troisième étage. En rentrant dans le hall, la fille a découvert la photo de monsieur et nous a avoué que son visage lui rappelait quelque chose, un acteur… Elle avait maquillé Jean Claude lors du tournage d’un filme. Ah ! Fis-je ! Vous travaillé dans le cinéma ? J’ai vendu un appartement à fille qui travaillait pour une société de production. Elle s’appelle Claudine ! Ah ! Clo !!! Firent-ils à l’unisson. Elle va se marier ! Denise écoutait et puis se tourna vers moi, tout heureuse
— Vous avez parlé hier à Madame Bartolluci !
— Sûrement pas, Madame ! Je ne connais pas une telle personne.
— Mais si, à Sandrine, c’est ma fille ! Elle m’a dit qu’elle vous lui aviez parlé…
— Alors ça ! J’ai de la chance que je ne sois pas un salaud, sinon je serais mort sans savoir pourquoi ! – j’ai rigolé en souriant à tout le monde.
Après que les visiteuses étaient parties, Denise m’a demandé intriguée :
— Comment faites-vous pour être aussi dynamique et souriant. Monsieur Macedo ?
— C’est simple, Madame, j’ai depuis toujours deux mondes dans ma tête : un réel et un virtuel. Un sert à me rendre les bonnes choses de la vie et l’autre sert à recycler les mauvais coups, les chagrins, les tristesses, tout ce qui ne doit pas être montré aux gens, qui n’ont rien à foutre de mes problèmes, car seul moi je peux les résoudre et recycler pour les remettre dans le circuit du bonheur et les faire partager aux gens.
— Ça alors, vous en savez des choses !
— Et plus j’apprends, plus je me rends compte de mon ignorance, mais plus grande est ma soif de savoir.
— Si vous parlez a Sandrine, aidez-là à regarder le monde, Monsieur Macedo ; - me demanda le père, le regard triste.
— C’est pour cela que se perds mon temps sur Internet, car au fond de moi je sais que je peux aider des gens à s’en sortir. Vous savez, je suis très égoïste et calculateur : je capitalise pour le royaume des Cieux !
— Je savais que vous étiez différent ! – m’a dit l’acteur en me disant au revoir sur le palier.
J’ai fini par rencontrer Sandrine, car elle a voulu que je l’aide à vendre sa maison : elle divorçait. Malheureusement, je ne suis arrivé à l’en dissuader. Je l’ai même invitée à déjeuner le jour où elle me donna rendez-vous pour expertiser sa maison, mission que j’ai accompli en véritable professionnel. En sortant de sa maison, j’avais compris plus sur un coup d’œil qu’en 5 heures de Msn. Eternité virtuelle ne vaut pas une seconde réelle.
Le soir même, Sandrine a fait la connaissance d’un autre confident et pour lui elle était déjà prête le lendemain à faire une folie. Là je me suis fâché et dit mes quatre vérités. Je suis toujours bien avec elle, mais je ne confonds jamais loisirs et travail. Je veux être meilleur en tout ce que je fais et je fais tout pour que ma conscience se couche préparée pour le jugement final.

*


NELI, a justiceira, inspirou-me:

Trago o meu coração dolorido
e não sei se o deixe ir mais além
Ando para aqui meio perdido
sem saber se ela me quer bem...

J’ai rencontré Manuela – Neli – un samedi soir, je crois. Elle se présentait comme femme la trentaine, et je l’ai accrochée par hasard. Je n’avais pas trouvée aucune intéressante ce jour-là, et j’en avais marre des « connasses » méfiantes et croqueuses d’hommes de l’après-midi, dont une belge d’origine italienne qui se morfondait dans sont bureau et m’a épinglée en me disant je suis seule les cuises ouvertes et j’ai envie de sexe. Fais-moi l’amour ! L’amour ? La baise ! Oui, baise-moi, s’il te plaît, me demanda-t-elle. Après l’avoir bien située, lieu, environnement, vêtements, je lui ai fait l’amour, pas le sexe, comme elle voulait.
Elle se résignait à des oui, encore, plus fort, continue, hum…jusqu’à ce la jouissance lui mouille le string noir et le siège cuir. À la fin elle m’a demandé si j’avais pas une photo du pénis qui l’avait enfoncée et, ayant une, le l’ai envoyée et attendu sa réponse : il est beau, plus jeune et donne envie de le sucer et croquer vraiment. Alors si ça te chante, ai-je dit, prends le avec et en fait un usage tant de fois que tu voudras. Dommage que tu ne me renvois l’ascenseur et m’offres ta chatte, comme promis ! Ah, les menteuses ! Je me suis toujours fait avoir par elles.

J’étais donc très déçu, lors que j’ai cliqué sur Manuela ! Dès les premiers mots j’ai sentis qu’elle avait un cœur pur et était profondément triste et désabusée. En moins de vingt minutes, elle à reçu une trentaine de versets et vu mes photos. On s’est quittés très brusquement sans savoir pourquoi. Le lendemain, vers 21 heures, elle a pointé chez moi, en me disant c’est moi Manuela, mais étais tellement pris par sept femmes que je lui ai envoyé la mauvaise réponse. Au faite elle a reçu une « bronca » à la place de la bise que je voulais lui donner et qu’elle accepterait uniquement sur la joue. Elle est partie tout de suite me laissant le cœur serré, car j’aimerais tant la découvrir. Huit jours plus tard elle est revenue et je lui ai demandé pardon, en lui expliquant le malentendu. Elle a sourit et me dit que toute façon, elle n’avait le droit de m’embêter.

Neli, c’est une juriste, la trentaine, mariée à un « bandit ». C’est le not qu’elle a employé quelques jours plus tard. Cette nuit-là, les enfants étaient au lit et le mari jouait avec un copain, donc elle a pu m’en parler plus longuement. Elle m’a montré ses photos. Une gamine au regard tendre, enivrant et vide. La désillusion était évidente. Si elle aurait le courage de vivre sa vie et d’affronté les interdits de la société, elle aurait divorcé depuis longtemps. Son couple tient parce qu’elle s’efface et endure, elle la juriste est encore plus esclave que n‘importe quelle femme du tiers monde.
J’écris régulièrement à Neli, mais on se parle très rarement et très pudiquement. Elle aime aussi le Brésil comme moi, elle me paraît très sincère et pudique et est une femme à qui j’aurais pas le courage de dire non, le cas où, comme tant d’autres, elle me voudrait m’avoir dans ses bras, car elle sait attendre, sait souffrir, sait aimer un homme, même si elle donne sont corps à un bandit qui ne la mérite pas. Cependant, il a en lui un atout pour elle majeur : il est le père de ses enfants.
Pour elle, j’ai avoué :

J’ai envie de te parler d’amour
Depuis que je te sais de retour
Car on ne sait jamais l’heure
Que la passion frappe le cœur
Hier tu n’étais qu’un souvenir
Aujourd’hui tu me fais souffrir

Sans me demander pourquoi
mon âme s’est mis à t’aimer
Et je sens mon cœur qui bat
Pour me rappeler ma fragilité
En écoutant ton nom Manuela
Je redeviens un jeune premier

*

LADY STAR, - Stella, MILADY, a primeira, inspirou-me:

Senhora do meu tempo,
porque do coração já tenho,
és o tear do pensamento
onde me perco e emaranho!

Comme je l’ai déjà dit, ce verset est le premier que j’ai écrit et fut dédié à la femme qui m’initia sur le Web, Stella, lady star. C’est à elle que j’ai montré ma vie en photos la première et offert mes romans. Je lui ai parlé trois ou quatre fois et je me la suis interdit, respectant le souhait de ma femme. Très sympa, Stella restera toujours comme une amie et un beau souvenir. Dès le début, je lui ai dit que on me pourrait pas devenir rien d’autre que des amis, car la fumée me gêne trop et m’empêcherait d’aller au fond de moi-même pour la séduire.
Je sais où elle travaille et je lui lance un bonjour et un salut, quand je vais en ville et je passe devant son adresse. Merci, longue vie et que les forces du rêve et de l’amour soient avec toi à tout jamais. Á toi, Stella, j’avoue ceci : la photo de ta jeunesse a déclenché- comme je t’ai dit – un TSUNAMI salutaire qui à revitalisé mon couple et mon bonheur. Voilà, t’as été mise sur mon chemin pour quelque chose : t’as accompli ta mission à la perfection ! Que Dieu te fasse croiser ton prince charmant ou simplement l’homme dont tu rêves et sens le besoin ! Quand tout sera fini, je t’inviterais à déjeuner avec ma femme et, je croise les doigts, l’homme de ton épanouissement. On pourra finir la soirée dans une discothèque, comme j’aimais le temps du Byblos ! Au revoir, Stella !

*

Suzukinha 74 : 31 anos, professora,” pestinha ! «

Un samedi, en ayant marre du Tchat, j’ai changé de tactique et je suis parti à la chasse sur Msn Rencontres, où j’ai été séduit par un regard de tigresse. Après un échange de compliments, j’ai demandé au prof d’analyser mes poèmes et pour cela que lui est soumis celui-ci:

No vulcão plácido
da tua tácita plumagem vaginal
soltei meu cavalo vadio
em gélido e gemebundo gemido
viagem sensual
de amor a arder de febre
fagulhas eróticas
de um sonho sensual
em snobismo de mensagem paradoxal...
TED54 :
— Suzuki…
suzukizinha_74
et bien .. ; estou sem palavras !

— POIS AGORA AVALIE-ME num poema nada convencional em português...

Na sintomática sinuosidade
dos seus seios em sequestro
sibilei este sibilino silogismo em sigilo
sensual tatuagem de um talismã asceta
a singrar na sinistra sinfonia sexual
do gineceu sussurrante
quando na doce e suave senda vaginal
em síncope esvaziei
a hipertensa seiva seminal
lupanar virgem da apologia poeta
a vaguear pelo tédio áscio
deste coração imoralmente pateta...

Pela penumbra diluída no cálido luar
de Agosto em fulgor
deslizam nostálgicas palavras de amor
gestos suaves a narcotizar graves clamores
de um erotismo plebeu
obcecado pelo hímen ferido do ardour
perdido tentar desflorar o teu gineceu...

suzukizinha_74
— Faz-me lembrar Pablo Neruda

TED54:
— Eu posso surpreender-te um pouco mais se permitires: escolhe 4 palavras em francês e verás
suzukizinha_74 :
— Cœur, danse, plaisir, santé…
— Attends, Suzuki ! Ça peut donner ceci :

J'ai le coeur fragile car il ne sait pas refuser
un peu d'amour, de tendresse ou d'amitié
J'aime quand il balance comme une danse
ou il crie comme des enfants à la recrée
Sagittaire, j'ai toujours un plaisir immense
à tout partager, pleine de vie et de santé...

suzukizinha_74 :

TED54 :
— Agora em francês, algo que eu escrevi quando tinha 21 anos e traduzi depois ; et tout a changé!

Et tout a changé

Non, non je nais pas pourquoi, les pavés du boulevard étaient terriblement noirs, noirs, noirs dans ma mémoire ! Les murs de la villa se taisaient placidement pour m’impressionner et hanter ma terreur

Tout autour de moi, le monde des parasites pivotait sur les trottoirs et celui des toxicomanes semblait végéter et hiberner dans les labyrinthes de la rêverie inachevée ! Le peuple, lui, n’était qu’un jouet amorphe, sans vie, sans couleur ni envie, mais plein de poésie .

Du milieu de la pénombre ailée, coagulée sur la chaussée, sortit l’épitaphe d’une vie gelée et engloutie par la peur et puis, tout à coup, un regard morbide et nu, un adieu follement bref, un silence filtré et vide, un mot inintelligible, un geste qui s’enfui tout nu dans la suer froide su temps, une caresse trop sensible et une bise…, rien de plus et tout a changé! Tout ? Vraiment tout ?

— Suzuki ? Por favor, responde ! Allez ! Não tenhas medo !

suzukizinha_74,femme , 31 ans, Luxembourg
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Après l’avoir perdu, j’ai encore essayé de parler avec Carla R., mais sans succès. Cependant, quelques jours plus tard, elle m’a envoyé une invitation pour faire parti de sa liste d’amis. Ne sachant pas trop de quoi s’agitai-il, je lui ai écrit un mail. Comme la réponse n’est pas venue, je n’ai jamais accepté son invitation !
Je me demande toujours pourquoi beaucoup de femmes, épatées et visiblement contentes, m’on quitté brusquement pour ne plus revenir. Trop réel ? Trop transparent ? Trop impatient ? Va-t-on comprendre le cœur d’une femme dans ce monde virtuel !

*

NINA, hommage à l'infirmière vaillante!

Elle est venue comme une étoile
pour guider mon cœur solitaire
mais j'en ai découvert un voile
qui la retenait sous son mystère ?
Quand Nina m'a avoué que la bougie
de sa vie était presque finie
mon cœur s'est affolé à tort,
en la croyant condamnée à mort...

Nina est une galicienne qui vit en Suisse. Elle est infirmière et souffre d’une maladie dégénérative. C’est une des rares femmes avec qui je n’ose pas rentrer dans son monde. Elle m’inspire admiration pour son courage. Pendant des mois j’ai cru qu’elle n’avait pas d’amoureux virtuel. Un poème que j’ai écrit pour elle m’a, toutefois, mis la puce à l’oreille. Son ami était jaloux, car il savait pas dire des choses comme moi. Il y a quelques jours, elle m’a contacté pour me dire qu’elle avait peur pour son mariage, car elle était amoureuse et se sentait revivre avec son amant, à qui elle se donne 3 ou 4 fois par semaine.
Voici le poème qui a réveillé la jalousie de son amoureux, un homme qui ne sait pas exprimer ses sentiments par paroles, mais aura sûrement d’autres arguments.

Son regard a allumé mon cœur
Comme une femme sait le faire !
Je l'ai désirée avec mon ardeur
, mais elle m'a prié de me taire

Pour Marisa je me suis enchaîné
et interdit tout rêve passionnel
Pour elle je suis condamné
é au silence et à en boire le fiel...

Derrière son armure d'acier
se cache aussi un cœur tendre
Qui a toujours peur d'aimer
et de laisser aussi surprendre...

Elle sent que la passion vit
et peut ravager son indifférence
car dans l'âme et le corps
s coule la folie de l’adolescence…

Alors, Nina m’a demandé un autre poème et je lui ai écrit ceci :

Son regard a allumé mon cœur
comme une femme sait le faire
Je l’ai désirée avec mon ardeur
Mais elle m’a dit de me taire…

Pour Marisa je me suis enchaîné
Et interdit tout rêve passionnel
Pour elle je me suis condamné
Au silence et à en boire le fiel…

Derrière son armure d’acier
Se cache aussi un coeur tendre
Qui a toujours peur d’aimer
Et de se laisser surprendre…

Elle sent que la passion vit encore
Et peut ravager son indifférence
Car dans l’âme et dans le corps
Coule la folie de son adolescence…

Un jour Nina m’avait raconté une chose très jolie qu’elle avait écouté très souvent à sa grand-mère, dont le village disait qu’elle était une sourcière :

« Avant de venir au monde, nous sommes touts habillés de blanc et placés dans une chambre immense en attendant que les anges viennent nous donner un cierge choisi aléatoirement dans un silo dont personne connaît la profondeur et la contenance. Arrivé notre tour de sortir du néant, on se lève et on reçoit le cierge que l’ange de Dieu nous confie ? Il s’allume automatiquement en franchissant la porte : c’est la bougie de notre vie. C’est pour cela qu’il a des gens qui vivent plus longtemps et plus intensément que d’autres. Donc, ce ne sert à rien de vouloir rallonger notre temps de vie, car la flamme ne brûle de la même façon pour tous et chaque flamme à une mise à mort propre : c’est pour cela qu’il y a des jeunes au Printemps de leur vie de mort violente ou de maladie et des vieux que vivent longtemps en bonne santé ou cloués à un lit en mort cérébrale ou vie végétative… »

Du fond du cœur, Nina, je te souhaite tout le bonheur du monde et un épanouissement total, car t’es une guerrière de lumière ! Tu sais très bien que t’auras mon admiration pour toujours !

*

FABIENNE, le cœur déchiré, a dit: cœur, tristesse, passion, tendresse...

J'ai dans mon cœur plein de tristesse
car il n'a jamais su allumer la passion
Je ne veux qu'un peu de tendresse
et pouvoir aimer à perdre la raison...

Fabienne, française, la quarantaine, célibataire, était une des femmes les plus négatives et avec le plus d’amertume dans le cœur, quand que l’ai rencontré sur Msn. Elle ne croyait plus à rien, ni à l’amour, ni à l’amitié, ni à la compassion. Je l’ai prise en main et fait renaître l’espoir en elle. Fabienne m’a alors raconté qu’elle était vierge jusqu’à quarante ans et que celui qui a prit sa virginité, lui avait fait très mal l’amour par trois ou quatre fois, avant de fuir la queue entre les jambes, ce qui a traumatisé la vieille fille.
Elle est poétesse et c’est à cause de ceci qu’on s’est croisés. Je me souviens qu’elle était ébahie par mes poèmes et avait peur à l’idée de me montrer les siens, car – disait-elle – elle était nulle, comme toute sa vie.
Comme je lui avais prédit, elle a trouvé un compagnon, un veuf avec trois enfants - avec qui elle a décidé d’aller vivre en concubinage. Elle me parle de temps en temps pour me remercier chaque fois et pour me raconter ses doutes, ses frustrations et me demander conseil. Presque invariablement, je lui réponds : écoute et suit ton cœur, Fabienne !

*

JOYCE, la fugitive...

Elle se disait ronde et sensuelle
juste pour dépister la gallérie
Mon âme l'a sentie trop belle
une Diva pour enchanter ma vie

Ensorcelé par son félin regard
je sens encore le coeur qui bat
et il se dit que quelque part
Joyce est aussi née pour moi

Dans son regard de tigresse
je vois et je ressens l'hantise,
le désir de connaître l'ivresse
que le feu de la passion attise

Dans son coeur doux et avide
coule l'indélébile souffrance
d'une source qui à peu se vide
mais sans jouir de la délivrance

Elle est venue croiser ma route
et je n'arrive plus à l'oublier
Je dois y arriver coûte que coûte
car je sens que je peux l'aimer...

Pour ses yeux je ferai une folie
et j'en souffrirais s'il le faudra
elle, ma maîtresse, mon amie,
je m'effacerai, j'ai pas le choix…

Le profil de Joyce affichait, française, ronde et sensuelle, la trentaine. Je lui ai envoyé un message la priant de me rejoindre sur Msn, ce qu’elle fit quelques jours plus tard. Ce fut la connaissance la plus fulgurante de ma traversé dans le monde virtuel. En moins de cinq minutes et juste rois questions-réponses, je savais qu’elle était portugaise, travaillant dans la haute finance, habitant le Grand-duché et née à Mirandela à 40 km de chez moi, dans la province de Trás-os-Montes. Mon impatience l’a effrayée et a fait fuir Carla en me disant : « calme-toi, Luís ! »
Frustré et furibond, j’ai alors écrit ;

CARLA, l'ombre qui est passée en fuyant...

Dans son regard de tigresse
je vois et ressens de l'hantise
le désir de connaître l'ivresse
que le feu de la passion attise
Dans son cœur doux et avide
coule l'indélébile souffrance
d'une source qu'à petit se vide
sans jouir de la délivrance
( sans connaître la jouissance)!


Comme vous avez compris, je suis une source qui sait que pour remplir son de cœur de bonheur, il faut savoir se vider à chaque jour et ne jamais avoir peur de goûter à la sensation du vide e du pillage. D’autres versets ou été offerts à m’autres dames qui sont rentrées et sorties de ma vie sans laisser de traces dignes de registre. Néanmoins, je sais que je ne les oublierai jamais, car chaque fois que je relirai leur verset, je revivrai les conversations et les émotions qu’on aura eus. Pour cela, je peux vous affirmer et garantir qu’elles resteront gravées dans mon coeur pour toujours, même celles que j’ai détestées et quittées très vite.
Donc, très vite j’ai épuisé l’enchantement du WEB et, la virtualité mise à nu, je me suis fait à l’idée de tout quitter. Ce poème naquit d’un trait fuite et démentiel.

ADIEU...

J'ai déjà le cœur serré de penser
qu'un jour il faudra vous dire adieu
Comme c'est triste devoir quitter
quelqu'un qui nous rendit heureux

Je sens ma tête qui s'affole déjà
et me fait des frissons dans le dos
Je sais que la vie n'attend pas,
mais vous aimer ce fut trop beau...

Je crois pas qu'on tourne la page
d'un amour si pur ou d'une amitié,
car les sentiments restent esclaves
de ceux qu'ils auront un jour aimés...

L'adieu peut se dire ici, peut-être,
mais sûrement pas dans l'éternité
là, où l'amour, la passion et l'être
n'auront plus leur temps compté!

J'ai l'intime conviction que je serai
de ceux qui ne partiront pas un jour
car je porte dans mon cœur la paix,
le bien et l'essence d'un bel amour...

Vous m'oublierez et lasserez de moi,
mais je ne pourrais jamais le faire
car ce que j'écris devient ma foi,
et aussi ma raison de vivre sur Terre...

Alors soyez donc tranquilles, mes amies,
mes muses, mes déesses, mes amours:
c'est écrit dans les étoiles que nos vies
sont unies et s'aimeront pour toujours...

Heureux je cris vos noms dans le vent
et je vous dis combien je vous aime
comme ami fidèle, un ange gardien,
comme un homme aime une femme...

TED, ange et poète au cœur fragile
LMP, LUXEMBOURG - 2005 " INcompleTED "

Ci-dessus, je me souviens comment tout est arrivé. L’idée d’un bal m’est venue à l’esprit et les sirènes s’y installèrent le temps de mes pensées nostalgiques.
Le bal des sirènes...
Elles arrivèrent comme des sirènes
pour me raconter leurs vies tristes
Beaucoup me firent trop de peine
et j'en ai douté qu'elles existent...

C'est Milady qui a ouvert le bal
et provoqué un Tsunami salutaire
Princesse à été l'attraction fatale
de qui j'ai réussi à m'en défaire...

Alba, fut la première vraie amie
à qui je n'ai jamais pu tenir tête
et Nina m'a raconté que sa vie
se brûlait tel un feu de paillettes...

Lola, n'eut été qu'une impulsion
qu'a faillit me faire perdre le nord
Célestine la pianiste a bien raison
de ne pas s'attrister sur son sort...

Stella réussit le temps d'un tango
à me susciter l' envie de la rêver
Sissi c'est la cerise sur le gâteau
et la seule qui a su me faire jaser...

Des dizaines sont venues de loin
pour écouter l'ange qui passait
et se sont couchées sur le divan
pour retrouver la raison d'aimer...

LUDwig, LMP - 2005 " INcompleTED


Lud MacMartinson - LMP
Luxembourg 2005